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DCNS. L’OPV Gowind mis à l’eau sous pavillon français

Mesurant 87 mètres, le patrouilleur hauturier Gowind a une autonomie de 8.000 milles nautiques. Sa mise à flot est programmée au cours du printemps. (Photo : DCNS).

Mesurant 87 mètres, le patrouilleur hauturier Gowind a une autonomie de 8.000 milles nautiques. Sa mise à flot est programmée au cours du printemps. (Photo : DCNS).

Après bien des atermoiements sur la nature juridique de l’OPV Gowind, le patrouilleur hauturier battra bien pavillon français durant ses essais en mer. La mise à l’eau est prévue au printemps.

La réalisation de l’OPV(1) Gowind se poursuit au sein du centre DCNS de Lorient. La jonction du flotteur ayant été achevée à la fin de la semaine dernière, tous les efforts se concentrent désormais sur le prochain objectif: la mise à flot du navire au cours du printemps.

Construit sur fonds propres…

Ce bâtiment est le premier de série d’une gamme conçue pour optimiser les outils de surveillance et d’intervention des marines et garde-côtes. Les équipes de DCNS ont réalisé la semaine dernière les soudures qui relient la partie avant du navire au reste du flotteur, achevant ainsi l’opération de jonction. L’intégration des différents systèmes se poursuit à bord du navire conformément au calendrier. La mise en place des pièces reliant les moteurs aux hélices et la pose des câbles de réseaux de l’avant vers l’arrière du patrouilleur représentent deux phases importantes dont la réalisation est déjà bien avancée. Courant avril débuteront les travaux de peinture de la coque du navire. Ces opérations se poursuivant au bon rythme, la mise à flot de l’OPV Gowind, premier patrouilleur hauturier construit sur fonds propres par DCNS, interviendra donc au cours du printemps. Et donc bien sous pavillon tricolore. Le statut privé du patrouilleur durant ses essais avait ouvert le débat sur l’impossibilité juridique (une première) de battre pavillon français. L’idée d’avoir recours à des pavillons étrangers avait été émise. «Les choses sont rentrées dans l’ordre», indique aujourd’hui DCNS.

… et en moins de 20 mois!

Le patrouilleur hauturier Gowind est réalisé au sein du centre DCNS de Lorient dans le cadre d’un chantier spécifique. Une équipe programme multidisciplinaire et polyvalente dispose d’une grande autonomie dans tous les domaines. Cette organisation permet de réaliser le navire dans un délai record – moins de 20 mois – entre la découpe de la première tôle et la mise à disposition de la Marine nationale fin 2011. Une fois achevé, le patrouilleur hauturier sera en effet mis à la disposition de la Marine nationale pendant trois ans, avec pour objectif d’obtenir une qualification «sea proven» (éprouvé en opérations), ce qui conférera à DCNS un atout sans équivalent pour la promotion de Gowind à l’international. Les bâtiments de la gamme Gowind permettent une surveillance étendue de l’espace maritime et la détection automatique de comportements suspects. Celle-ci est réalisée grâce à la mise en réseau des communications entre les navires présents sur la zone et les centres à terre.

(1) OPV: offshore patrol vessel (navire de patrouille maritime).

Le Télégramme – 15 mars 2011

 


La réalisation de l’OPV Gowind (Offshore Patrol Vessel) se poursuit selon le planning sur le site DCNS de Lorient. La jonction du flotteur a été réalisée et la prochaine étape sera la mise à l’eau, au cours duprintemps. Une fois achevé, le patrouilleur hauturier sera mis à la disposition de la Marine nationale pendant trois ans.

Objectif: obtenir une qualification «éprouvée enopérations» qui conférera à DCNS  un atout sans équivalent pour lapromotion du Gowind à l’international. Long de 87m et doté d’une autonomie de 8.000 nautiques, il peut rester trois semaines en haute mer et atteindre une vitesse de 21 noeuds. Il est conçu pour accueillir un hélicoptère de combat et des drones. Armé par un équipage restreint de 30 hommes, il peut embarquer 30 passagers. Il permettra de surveiller l’étendue de l’espace maritime et la détection automatique de comportements suspects grâce à la mise en réseau des communications entre les navires présents sur zone et les centres à terre.

Le Télégramme – 15 mars 2011

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