Archive | Bâtiments

BPC Mistral. Un cadeau de Noël venu de Moscou

Un cadeau de Noël venu de Moscou

Un cadeau de Noël venu de Moscou

Selon la Tribune, les autorités russes s’apprêtent à annoncer officiellement, aujourd’hui ou demain, la commande de quatre porte-hélicoptères de type Mistral. Cette décision signifierait la victoire du Français DCNS, après deux années d’après négociations, dans le cadre de l’appel d’offres pour la fourniture de quatre bâtiments de projection et de commandement (BPC). Le contrat est évalué à deux milliards de dollars, et la charge industrielle serait répartie entre la Russie et la France. Transfert de technologie oblige, deux navires devraient être construits à Saint-Nazaire (44), dans les chantiers de STX, les deux autres à Saint-Pétersbourg.

Victoire à l’export

Pour Nicolas Sarkozy, ce serait la première grande réussite en matière de grand export dans l’armement et un beau cadeau de Noël pour l’ensemble de la construction navale française, écrit le quotidien économique, qui rappelle toutefois que les Russes avaient déjà reculé leur calendrier après une annonce prématurée de Nicolas Sarkozy.

Le Télégramme – 24 décembre 2010

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DCNS : le bateau antipirate, c’est cadeau !

Le chantier lorientais est prêt à le construire. Il a proposé à la Marine nationale d’en disposer et d’en faire la promotion sur toutes les mers du globe.

Elle a déjà un nom : Hermès. C’est une corvette de la famille des Gowind, conçue par les bureaux d’étude de DCNS-Ingénierie à Lorient, qui accueille également la cellule chargée d’imaginer un navire polyvalent, dédié, entre autres à la lutte antipirates.

Sur le papier, le bateau est prêt. Il a été présenté au printemps, quand le constructeur naval a décidé d’en lancer la commercialisation. Clientèle visée : la Marine nationale, mais surtout l’export et les marines étrangères susceptibles d’être séduites par une unité pas trop grande (90 m), pouvant naviguer avec un équipage réduit (60 personnes).

24 mois pour le construire

La corvette antipirate est en outre truffée des dernières innovations technologiques, tout en étant solidement armée. Le prix d’un tel navire n’a pas été dévoilé.

Mais les mois ont passé et à ce jour, DCNS n’a pas enregistré de commandes pour ce bateau. Raison pour laquelle Patrick Boissier, le PDG, a lancé l’idée d’en construire un exemplaire sur ses fonds propres. DCNS investirait quelques dizaines de millions d’euros pour fabriquer la plateforme sur le site de Lorient, spécialisé dans les bâtiments de type frégate. Les fournisseurs habituels tels que Thalès ont été sollicités pour l’armement.

Le projet a été présenté à la mi-janvier au conseil d’administration de DCNS. Le feu vert n’a toutefois pas encore été donné. Mais depuis quelques jours, les choses s’accélèrent. Le groupe vient de proposer à la Marine nationale le prêt gracieux de la corvette. En sillonnant toutes les mers du monde, elle servirait, en quelque sorte, de bateau-témoin, histoire de séduire les clients internationaux. En tout cas, le calendrier est connu. Il suffirait de 24 mois pour sortir ce prototype qui pourrait naviguer dès la fin de l’année prochaine.

mardi 02 février 2010 – Ouest-France

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Revue de presse : départ de la Jeanne

Jeanne d'Arc et Georges Leygues

La Jeanne d'Arc et le transport de rade Néréide

La Jeanne et le Georges repartent en mission

par LV Thomas Letournel

Séance d'adieux

Séance d'adieux

Mardi 9 décembre en fin d’après-midi, à l’issue d’une cérémonie de départ présidée par l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la Marine , le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et la frégate Georges Leygues ont appareillé de Brest devant les nombreuses familles et amis. Cap sur la mer Méditerranée, la mer Rouge puis l’océan Indien pour une 44ème mission tournée vers les opérations dans une zone où les risques impliquant les intérêts stratégiques de la France et de l’Europe sont particulièrement élevés. «Cette mission est d’autant plus pertinente qu’elle va s’accomplir dans un contexte opérationnel» explique le capitaine de vaisseau Hervé Bléjean, le commandant du Groupe École d’Application des Officiers de Marine (GEAOM). Des opérations, les 120 officiers élèves ne devraient pas en manquer en navigant dans les eaux tumultueuses du Golfe d’Aden et du Golfe Arabo-Persique, en franchissant les détroits d’Ormuz et de Malaka, en longeant les côtes somaliennes. «Pendant cinq mois, nos élèves vont pouvoir se frotter à la réalité des trafics illicites, de l’immigration clandestine, de la piraterie et même du terrorisme» ajoute le commandant. Une réalité qu’ils toucheront du doigt s’ils apportent leur soutien à la coalition Enduring Freedom ou participent à la mission Atalante. Cette opération navale militaire a été lancée le 8 décembre par le conseil de défense de l’Union Européenne pour lutter contre la piraterie au large de la Somalie. Pour sûr, la navigation sera agitée mais cela n’empêchera pas les officiers élèves d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles, d’accroître leur expérience du management et d’élargir leurs connaissances des zones stratégiques traversées.

Les mousses ont le sourire

Les mousses ont le sourire

Une fenêtre sur le monde

Plusieurs moments forts sont d’ores et déjà programmés. L’exercice European Cadet Training organisé entre les escales de Civitavecchia et Lisbonne sera probablement le plus intense. Neuf jours de mer et une sacrée responsabilité pour les élèves qui assureront seuls la conduite de la Jeanne d’arc et du Georges Leygues aux côtés de bâtiments européens et du porte-avions Charles de Gaulle accompagné du groupe aéronaval. Comment parler de moments forts sans évoquer quelques escales phare? Abu Dhabi notamment, où les officiers élèves pourront observer très concrètement la création de la future base navale française. Djakarta également, où la Jeanne servira de base avancée à une délégation de la communauté de Brest Métropole Océane en quête de partenariats avec les acteurs locaux. La Réunion enfin, où la Jeanne jouera aussi son rôle «d’aimant» avec le pôle mer Bretagne et l’association Louis Carlesimo dont l’objectif est d’apporter aux enfants victimes de maladies graves des moments d’évasion, de rêves et de bonheur à travers des voyages extraordinaires et des rencontres hors du commun. Des échanges, des rencontres improbables, des conférences d’ambassadeurs et de personnalités variées, …, c’est aussi ça la Jeanne. Une fenêtre ouverte sur le monde.

Le Georges Leygues

Le Georges Leygues

Un compagnon fidèle

On en viendrait presque à oublier le Georges Leygues, l’indispensable «conserve». Une frégate de lutte anti-sous-marine dotée d’équipements modernes et représentative de nombreux navires en service. Embarqués sur la frégate à tour de rôle, les officiers élèves pourront acquérir une vision globale des bâtiments de combat et découvrir un cadre d’emploi très proche de leur première affectation embarquée.

«Je souhaite à tous ces officiers élèves de vivre pleinement cette 44ème mission» déclare le commandant. «Qu’ils profitent de cette expérience unique pour développer leur personnalité et leurs propres exigences vis-à-vis d’eux mêmes. Ces cinq mois de mer doivent les conforter dans leur choix initiaux et les ancrer dans la réalité de la Marine.»

«Partir loin, longtemps, ensemble pour assurer la transformation des officiers élèves», la devise du GEAOM sera une nouvelle fois respectée. Nul doute qu’elle s’appliquera encore de longues années depuis la récente décision du chef d’état-major des armées d’effectuer les futures campagnes de formation des élèves-officiers à bord d’un BPC dès 2010.

Sur le bord de la Jeanne

Sur le bord de la Jeanne

Parcours GEAOM 2008-2009

Parcours GEAOM 2008-2009

(Source: Marine Nationale)


Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc quitte Brest pour son avant-dernière mission

par Jean Guisnel

e porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc part aujourd'hui pour sa traditionnelle croisière annuelle de formation des officiers-élèves ©MARCEL MOCHET / AFP

Le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc part aujourd'hui pour sa traditionnelle croisière annuelle de formation des officiers-élèves© MARCEL MOCHET / AFP

Le porte-hélicoptères R97Jeanne d’Arc, le navire école de la marine française, part aujourd’hui pour sa traditionnelle croisière annuelle de formation des officiers-élèves. Ils sont cette année 140, dont 20 étrangers. Belle mission, qui conduira ce navire pour six mois faire un grand tour de l’océan Indien. L’équipage de la Jeanne d’Arc et celui du Georges Leygues qui l’accompagne habituellement, passeront les réveillons en mer. Les belles escales, qui voient souvent les familles venir retrouver les personnels du bord pour quelques jours de détente, seront celles d’Abou Dhabi (15-20 janvier), Cochin (28 janvier au 2 février), Singapour (11 au 18 février), Djakarta (21 au 26 février), Aqaba (1er au 6 avril). À chaque fois, l’escale de la Jeanne d’Arc est mise à profit par les ambassades de France pour organiser des réceptions qui sont autant de petits événements diplomatico-mondains.
« La Jeanne » se sent la fibre humanitaire, et ne manque jamais d’effectuer quelques missions de bienfaisance, par exemple en livrant du matériel à des organisations non gouvernementales. Mais surtout, depuis quelques années, elle ne se déplace plus sans que des catastrophes diverses surviennent, qui la font détourner vers des zones de crise où ses moyens, notamment ses hélicoptères, se révèlent très utiles. En 2004, elle a ainsi participé à l’opération Carbet en Haïti. L’année suivante, c’est l’opération Béryx de soutien aux victimes du tsunami. Et en 2007, après une escale humanitaire à Madagascar, la Jeanne d’Arc arrive à point nommé pour participer à la récupération manu militari des otages du Ponant.

À part ça, la Jeanne d’Arc a dépassé l’âge canonique depuis un bon moment, puisqu’elle a été lancée en 1962… Surtout ces dernières années, son histoire tumulteuse a été marquée par de graves problèmes de santé, qui font que cette actuelle mission sera aussi l’avant-dernière, avant de partir à la casse. Non sans passer par la case désamiantage, qui ne sera pas simple ! Pour la remplacer, il fut un moment question de mettre sur cale un troisième bâtiment de projection et de commandement, voire de recourir à une solution humiliante (la location d’un ferry civil), ou de chercher à partager un navire avec une autre marine européenne. Finalement, la solution nationale est retenue, et ce sont les quatre navires qui se répartiront la mission à tour de rôle : le Mistral et le Tonnerre, la Foudre et le Siroco.

Publié le 09/12/2008 à 13:30 – Modifié le 09/12/2008 à 13:38 Le Point.fr


La Jeanne d’Arc appareille pour son avant dernière campagne

Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc ©François-Olivier Corman

Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc ©François-Olivier Corman

Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc appareille aujourd’hui, de Brest, pour sa 44ème et avant dernière campagne d’application des officiers de marine. Après avoir passé plus de quatre décennies à sillonner les mers du globe, le célèbre bâtiment tirera sa révérence en 2010, à l’âge de 46 ans. Constitué de la Jeanne d’Arc et de la frégate Georges Leygues, le groupe école de la Marine nationale prend la direction cette année de la mer Méditerranée, de l’océan Indien et de l’Asie, pour une mission dont la durée est d’environ 5 mois. Des escales à Tripoli, Djibouti, Abu Dhabi, Cochin, Singapour, Djakarta, La Réunion, Aqaba, Civitavecchia puis Lisbonne sont prévues, les deux bâtiments devant être de retour à Brest le 5 mai 2009.

Aux côtés des équipages, 120 officiers élèves sont embarqués, issus des écoles de formation initiale de la marine (Ecole navale et Ecole des officiers du commissariat de la marine) mais aussi de l’Ecole d’administration des affaires maritimes. Une vingtaine d’officiers élèves étrangers sont également présents, représentant des pays de l’Union européenne et du monde entier.
Quant à l’avenir du groupe école, la transition aura lieu en 2010 à l’occasion du passage de la formation dispensée à l’Ecole navale de 3 à 4 ans. Sur cette année scolaire, la Jeanne d’Arc réalisera une première campagne, la seconde étant menée à bien par un Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) ou un Transport de Chalands de Débarquement (TCD).

Mer&Marine 09/12/2008


La Jeanne d’Arc a appareillé de Brest pour son avant-dernière campagne

BREST (AFP) — Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, navire-école de la Marine nationale, a appareillé mardi après-midi de Brest pour sa 44e et avant-dernière campagne, alors que la succession longtemps incertaine de ce navire emblématique semble désormais réglée.

La campagne annuelle de la « Jeanne » emmènera cette fois-ci les 121 élèves officiers de 4e année de l’Ecole navale jusqu’en Indonésie, en passant par la Méditerranée, la Mer Rouge, le Golfe persique et l’Océan Indien, avec notamment des escales à Tunis, Abou-Dhabi et Jakarta.

Sur le chemin du retour, le porte-hélicoptères et la frégate Georges Leygues qui l’accompagne participeront en Méditerranée à un exercice avec d’autres Marines européennes (espagnole, italienne, allemande, portugaise), après des escales notamment à la Réunion et à Djibouti.

La Jeanne d’Arc sera de retour à Brest le 5 mai 2009.

La cérémonie de départ, à laquelle étaient invitées, selon la tradition, les familles des marins, a été présidée par le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Pierre-François Forissier, qui a évoqué la succession – longtemps incertaine – de ce navire qui a formé tous les officiers de la Marine française depuis 1964.

Le vieux porte-hélicoptères cher au coeur des marins sera remplacé à partir de 2011 par un des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de la Marine, le Mistral ou le Tonnerre, a déclaré l’amiral Forissier lors d’un point presse. Il a évoqué également la possibilité de construire un troisième BPC dans le cadre d’un plan de relance envisagé à court terme par le gouvernement.

En attendant, la Marine fera « deux campagnes en 2010 », a-t-il expliqué: « une campagne avec la Jeanne, qui sera la dernière, avec les élèves de 4e année, et une avec le Mistral ou le Tonnerre pour les élèves de 3e année dans le cadre du nouveau système » de formation des officiers, calqué sur celui des grandes écoles.

La promotion 2008-2009 qui a embarqué sur la Jeanne compte 121 élèves officiers, dont douze femmes et 17 élèves étrangers venus de 13 pays.

Parmi ces derniers, figure l’enseigne de vaisseau Yves Sokamté, un officier camerounais de 24 ans. Titulaire d’un Deug de physique, le jeune élève-officier a été reçu parmi les quatre premiers étrangers au concours de l’Ecole navale qu’il a intégrée voici trois ans.

« Ce passage sur la Jeanne est un apport inestimable », a souligné Yves Sokamté qui s’est spécialisé dans l’artillerie.

Il envisage un commandement dès son retour au Cameroun, dont la Marine compte moins de 3.000 hommes pour une quinzaine de bâtiments, principalement des patrouilleurs chargés de la surveillance du golfe de Guinée.

Sur le pont d’envol, quelques familles sont réunies autour des matelots, officiers mariniers et élèves officiers.

Jean-Marie et Fabienne, les parents d’un tout jeune matelot breveté de 21 ans sont venus du Valenciennois pour dire au revoir à leur fils, Clément Capliez, qui effectue son deuxième voyage sur la Jeanne. Ils n’avaient pas pu assister au premier départ.

« C’est ce qu’il veut faire. Nous, on est très fiers », explique son père alors que sa mère, très émue par ce premier voyage à Brest, estime que le départ est « aussi difficile pour la mère que pour la femme du marin ».

(source: AFP)


mercredi 10 décembre 2008
La Jeanne d’Arc en route vers des mers chaudes

Le navire-école a quitté Brest hier après-midi pour la Méditerranée, puis l’océan Indien.Une avant-dernière campagne qui promet d’être formatrice.
Les marins et leurs familles se pressent dans les coursives de la Jeanne d’Arc. Le navire-école s’apprête à quitter le port militaire de Brest pour sa 44e et avant-dernière campagne. Comme d’habitude, il sera accompagné par sa « conserve », la frégate Georges Leygues.

A bord des deux bâtiments, plus de 800 marins dont 117 officiers élèves. Ces derniers parachèvent leur formation en partant en campagne sur la Jeanne d’Arc. Ce sont les futurs cadres de la Marine nationale.

« Le moral est bon », assure le « pacha » de la Jeanne et commandant du groupe école, le capitaine de vaisseau Hervé Bléjean. « Partir, durer, comprendre », tels sont les mots d’ordre de la mission. Cette année, le navire-école met le cap sur des zones « chaudes », la Méditerranée puis l’océan Indien.

Les escales prévues s’appellent Abou Dhabi, Cochin, Singapour ou encore Djakarta. Tripoli, en Libye, figurait aussi au programme. Mais des considérations diplomatiques ont amené le report de cette escale chez le colonel Kadhafi.

Atmosphèreopérationnelle

Au cours de sa carrière, la Jeanne d’Arc a connu des destinations plus « glamour ». L’an passé, par exemple, son équipage avait passé le Nouvel An à New York. Rien de tel cette année. Le réveillon de la Saint-Sylvestre, ce sera en mer. Avant d’arriver à Djibouti.

Bienvenue dans le métier de marin ! « Nous naviguerons dans une zone du monde consacrée comme stratégique par le Livre blanc sur la défense », souligne Hervé Bléjean.

Bab el Mandeb, Ormuz, Malacca… La Jeanne d’Arc passera par ces détroits qui sont autant de goulots d’étranglement du trafic maritime mondial. Des endroits dangereux, souvent infestés de pirates. « C’est là que les officiers élèves percevront le mieux l’atmosphère opérationnelle », se réjouit le commandant Bléjean.

Johann Pelé, 30 ans, fait partie de ces officiers élèves issus de l’École navale. Le jeune enseigne de vaisseau voit la Jeanne d’Arc comme « le marche-pied entre le domaine théorique et le milieu opérationnel ».

Plus tard, il envisage de devenir coordonnateur tactique à bord des avions radar Hawkeye embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle. Pour lui, devenir officier de Marine, c’est d’abord accéder à un « haut niveau de responsabilité ».

Les équipages ont travaillé dur pour mettre en condition les deux navires du groupe école, qui accusent le poids des années. Beaucoup d’entre eux sont de jeunes marins. Sur la Jeanne d’Arc, la moitié de l’équipage est composée de « pompons rouges ».

16 h 30. La Jeanne d’Arc largue les amarres. Voilà déjà trois quarts d’heure que le Georges-Leygues a appareillé.

Les deux navires seront de retour le 5 mai 2009 à Brest. Nul doute que les marins embarqués à leur bord auront vécu, une nouvelle fois, une sacrée aventure.

Olivier MÉLENNEC.

(source: Ouest France)


A voir aussi:

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Dans la hotte de Saint Nicolas… BPC III, le retour

mistral1

Mistral à Beyrouth - juillet 2006 (source: ecpad)

Tiré de : Contribution significative de la Défense au plan de relance de l’économie française

Dixit le ministre de le Défense : Cette injection dans le tissu industriel se fera dans les secteurs de l’automobile, des constructions navales et des munitions. Vont être étudiées, dans le respect du modèle du Livre blanc, des commandes avancées de certains programmes d’armement tels que le VBCI (Véhicule blindé de combat de l’infanterie), l’hélicoptère Tigre, l’hélicoptère Caracal ou à mettre en chantier un 3ème bâtiment de projection et de commandement (BPC) qui rejoindra le Mistral et le Tonnerre. « L’intérêt d’une telle mesure, au-delà de son effet positif chez les industriels de défense, permettra aux PME sous-traitantes de garnir leurs carnets de commandes ».

Quelques commentaires de Catherine Magueur dans le Télégramme

La relance passe aussi par la Défense. Hervé Morin a indiqué, hier, que la contribution de son ministère au plan de relance économique, annoncé jeudi par Nicolas Sarkozy, était de 2,325 milliards d’euros. 500 millions seront alloués à un réglement rapide des factures du ministère vis-à-vis des PME, 245 millions permettront la remise à niveau du patrimoine immobilier. Le reste sera injecté dans l’industrie française, et notamment dans le secteur des constructions navales. Des commandes pourraient être accélérées ou avancées, comme celle de la mise en chantier d’un troisième BPC (Bâtiment de projection et de commandement), qui rejoindra le Mistral et le Tonnerre. Le BPC, c’est le couteau suisse, le bateau polyvalent interarmes. Son coût : de l’ordre de 400 millions d’euros. Le troisième BPC, c’est encore, selon certaines sources, à confirmer. Ce serait une bonne nouvelle pour la Marine, pour DCNS, bien sûr, et la sous-traitance. Le Mistral et le Tonnerre ont été construits à Brest et Saint-Nazaire. Le troisième pourrait suivre le même chemin.

Ca tomberait plutôt bien non vu ce qu’annonce Mer&Marine Un troisième BPC pour remplacer la Jeanne d’Arc ?

voir aussi

  • Success story DCNS « Mistral et Tonnerre« 
  • Les futurs BPC et bâtiments logistiques de la marine construits à Saint-Nazaire ? L’article Mer&Marine du 11 décembre 2008
  • Troisième BPC : Brest veut sa part du gâteau [Ouest France 12 décembre 2008]
  • L’Etat va commander un BPC, des engins de débarquement et des navires d’instruction [Mer&Marine du 18 décembre 2008]

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