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La Russie choisit le Mistral pour sa marine

Le Kremlin devrait annoncer vendredi ou samedi sa décision d’acheter les porte-hélicoptères fabriqués par DCNS.

BPC Mistral

BPC Mistral

Le Kremlin prépare un joli cadeau de Noël au chef de l’État français, Nicolas Sarkozy, qui a enfin une bonne nouvelle à revendiquer dans le domaine du grand export dans l’armement, après la douche froide brésilienne (Rafale). Selon des sources concordantes à Moscou et à Paris, les Russes vont annoncer le 24 ou le 25 décembre le choix de DCNS comme vainqueur de l’appel d’offres portant sur la vente de quatre porte-hélicoptères de type Mistral, pour un montant évalué à environ 2 milliards d’euros. Pour autant, les négociations, qui sont « globalement bien avancées, ne sont pas terminées », précise-t-on à Paris.
Une annonce avant janvier

« La délégation de DCNS a quitté Moscou aujourd’hui sans faire d’annonce, mais il s’agit juste d’une question de calendrier », explique une source proche des négociations à « La Tribune ». Une autre source venant de l’ambassade de France à Moscou confirme qu’une annonce sera faite avant la fin de l’année. L’opération porterait, assure-t-on à Paris, sur la vente de deux Mistral fabriqués dans les chantiers navals de Saint-Nazaire par STX, tandis que deux autres seraient assemblés en majeure partie dans un chantier de Saint-Pétersbourg.

Fillon a été convaincant

La visite, le 9 décembre dernier à Moscou, du Premier ministre François Fillon a été déterminante. Il a accepté les exigences de son homologue russe Vladimir Poutine, qui avait précisé que la Russie se déterminerait « en fonction des prix et des transferts des technologies « . Reste que ce premier achat majeur d’armement à l’étranger divise profondément à Moscou. L’État-major des armées, le ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, et le très influent vice-Premier ministre, Igor Setchine, sont favorables à l’achat de Mistral. Toutefois, explique le directeur du Centre d’analyse stratégique et technologique Rouslan Poukhov, « le complexe militaro industriel est, bien sûr, contre. Mais on compte aussi des anti-Mistral parmi les experts, dont une partie estime que la flotte russe n’est pas capable d’opérer un tel navire, tandis que d’autres pensent que la Russie n’a pas besoin de bâtiment de projection ».

Le parlement russe a lui tranché mercredi : « Si notre complexe militaro-industriel n’est pas capable de produire les armements dont nous avons besoin, nous devons les acheter à l’étranger, estimait le directeur adjoint de la commission pour la défense au parlement russe, Igor Barinov. Le fait que notre industrie ait jusqu’ici eu l’exclusivité des commandes de l’armée n’a fait qu’accélérer son déclin. En outre, le coût des armes russes est parfois bien supérieur aux équivalents étrangers même si leur qualité est très inférieure. » Si les partisans du Mistral ont finalement gagné à Moscou, ils ont aussi utilisé leurs opposants pour obtenir des concessions de Paris et fait traîner les négociations pendant près de deux ans.

Source : La Tribune.fr – 23/12/2010 | 08:40 – 442 mots

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BPC Mistral. Un cadeau de Noël venu de Moscou

Un cadeau de Noël venu de Moscou

Un cadeau de Noël venu de Moscou

Selon la Tribune, les autorités russes s’apprêtent à annoncer officiellement, aujourd’hui ou demain, la commande de quatre porte-hélicoptères de type Mistral. Cette décision signifierait la victoire du Français DCNS, après deux années d’après négociations, dans le cadre de l’appel d’offres pour la fourniture de quatre bâtiments de projection et de commandement (BPC). Le contrat est évalué à deux milliards de dollars, et la charge industrielle serait répartie entre la Russie et la France. Transfert de technologie oblige, deux navires devraient être construits à Saint-Nazaire (44), dans les chantiers de STX, les deux autres à Saint-Pétersbourg.

Victoire à l’export

Pour Nicolas Sarkozy, ce serait la première grande réussite en matière de grand export dans l’armement et un beau cadeau de Noël pour l’ensemble de la construction navale française, écrit le quotidien économique, qui rappelle toutefois que les Russes avaient déjà reculé leur calendrier après une annonce prématurée de Nicolas Sarkozy.

Le Télégramme – 24 décembre 2010

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Hermès Gowind sera L’Adroit

Futur OPV L'Adroit

Futur OPV L'Adroit (ex Hermes)

L’amiral Forissier, chef d’Etat-Major de la Marine,  également présent à Lorient, a réaffirmé son souhait de voir le programme des onze frégates commandées par l’Etat à DCNS, aller à son terme. Il a profité de cette occasion pour dévoiler le nom du patrouilleur Gowind, construit à Lorient sur fonds propre de DCNS et qui sera prêté ensuite à la marine nationale pendant trois ans. Il s’appellera L’Adroit, nom qui fut donné à d’illustres bateaux militaires français, dont un torpilleur qui s’illustra pendant la seconde guerre mondiale.

Torpilleur L'Adroit

Torpilleur L'Adroit

Extrait de « À Lorient, DCNS veut construire une frégate tous les 7 mois »  Ouest-France mercredi 15 décembre 2010


Connu jusqu’ici sous le nom de projet Hermès, le premier patrouilleur hauturier du type Gowind, actuellement en assemblage sur le site DCNS de Lorient, servira au sein de la flotte française sous le nom de L’Adroit. C’est ce qu’a annoncé hier l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la marine. Livrable fin 2011, le bâtiment, construit sur fonds propres par DCNS, sera mis durant trois ans à la disposition de la Marine nationale, qui fournira l’équipage et utilisera la plateforme pour remplir les missions opérationnelles qui lui sont dévolues. L’industriel bénéficiera, quant à lui, du retour d’expérience de L’Adroit, ainsi que d’une plateforme éprouvée à la mer, plus facile à vendre à des clients export.

Près de 1500 tonnes à pleine charge

Constituant l’entrée de gamme de la famille Gowind, L’Adroit mesurera 87 mètres de long et affichera un déplacement à pleine charge de près de 1 500 tonnes. A titre de comparaison, ce bâtiment sera donc plus gros que les avisos du type A69, longs de 80,5 mètres pour un déplacement de 1 410 tonnes en charge.
Doté d’un canon de 20 mm, de mitrailleuses de 12,7 mm et de canons à eau, L’Adroit disposera d’un système de lutte Polaris, d’un radar de veille Scanter et de lance-leurres. Capable d’atteindre 21 nœuds et présentant une autonomie de 8 000 nautiques à vitesse économique, il pourra rester trois semaines en haute mer et sera armé par une trentaine de marins (avec une capacité supplémentaire de 30 passagers). Le bâtiment disposera d’une plateforme et d’un abri pour hélicoptère ou drone, ainsi que d’un système de mise à l’eau de deux embarcations rapides par le tableau arrière.

OPV L'Adroit

OPV L'Adroit

Un nom, une histoire

Pour son premier OPV (Offshore Patrol Vessel), la Marine nationale a donc retenu un nom chargé d’histoire. C’est notamment celui qui fut porté par l’un des fameux torpilleurs de 1 500 tonnes construits durant l’entre-deux guerres. Longs de 107 mètres, les « trois tuyaux », comme on les appelait, étaient particulièrement puissants pour des navires de cette catégorie. Capables de monter à 34 nœuds, ils embarquaient quatre canons de 130 mm, deux canons de 37 mm et 6 tubes lances torpilles de 550 mm. Après la série des 12 Bourrasque, la marine réceptionna une version dérivée forte de 14 unités. Premier de cette série et admis au service actif en 1929, L’Adroit, comme ses frères, s’illustra au combat durant la seconde guerre mondiale. Le bâtiment participa notamment à l’évacuation des troupes françaises et britanniques à Dunkerque, opération durant laquelle il fut détruit lors d’une attaque aérienne par une bombe allemande. Son nom fut, ensuite, repris pour baptiser l’un des escorteurs côtiers de 53 mètres et 400 tonnes mis en service en 1957 et désarmé en 1979.

Extrait de « Le premier patrouilleur du type Gowind sera baptisé L’Adroit »  Mer&Marine jeudi 15 décembre 2010

Une grue d'une capacité de 700 tonnes a été nécessaire pour soulever le méga bloc avant construit pour DCNS par les chantiers Piriou.       Une grue d'une capacité de 700 tonnes a été nécessaire pour soulever le méga bloc avant construit pour DCNS par les chantiers Piriou.     *       Les opérations de manutention se sont déroulées de 10 h à 14 h sur les quais du Moros.       Les opérations de manutention se sont déroulées de 10 h à 14 h sur les quais du Moros.     *       La pièce a été soulevée de son chariot, puis la barge a été tractée sous elle.       La pièce a été soulevée de son chariot, puis la barge a été tractée sous elle

Les chantiers concarnois ont mis sur barge hier midi le premier tronçon de bateau militaire construit à Concarneau. Retour en image sur une opération spectaculaire.L’opération aura nécessité pas moins de trois heures et demi d’efforts aux abords de l’élévateur du Moros. La mise sur barge de l’élément construit par Piriou pour DCNS à Lorient n’était pas une mince affaire. Pour soulever les 120 tonnes de l’élément construit à Concarneau, une grue de 700 tonnes de capacité avait été appelée. Il s’agit là d’un des rares engins de levage de ce type disponible en France.Il s’est acquitté de sa tâche sans encombre. Après la fermeture des voies routières toute la matinée, la pointe avant a été tractée jusqu’à proximité de l’élévateur. La barge Le Ter l’y attendait depuis le début de matinée. En moins d’une heure, la grue a soulevé le méga bloc et l’a posé en douceur sur la barge. Il était 14 h. L’ensemble a été mis à l’eau en cours d’après midi.

Cette première construction d’élément militaire chez Piriou fait suite à la décision, par DCNS, de construire sur ses fonds propres un navire « témoin », susceptible de séduire les marines étrangères. Le bateau mesurera 90 m de long et pourra être conduit par un équipage réduit de 60 personnes.

Hermès sera truffé des dernières innovations technologiques, tout en étant solidement armé. Il a été conçu par une équipe d’ingénieurs lorientais afin d’être un outil rapide et efficace contre la piraterie, mais aussi pour la surveillance des zones de pêche et des eaux territoriales.

Extrait de Ouest-France du 1er décembre


La coque de l'OPV est réalisée à 35% (crédits : Jean-Marc Tanguy).

La coque de l'OPV est réalisée à 35% (crédist : Jean-Marc Tanguy).

C’est une évidence, pas un bateau aujourd’hui ne peut être 100% français. Et, pour convaincre ses clients potentiels sans négliger aucun facteur, DCNS n’a pas hésité à ouvrir ses portes à des équipementiers étrangers, pour composer son équipe OPV dans la gamme Gowind, dont le Hermès est, pour l’instant, la tête de série.
Cet engin attendu sur l’eau à l’été 2011 a été présenté hier à des représentants de la presse internationale, à Lorient. 35% de sa coque est déjà achevée dans sous un hangar niché près du Scorff.
Les moteurs, qui seront intégrés d’ici la fin de l’année sont belges, leurs démarreurs viennent d’Inde, le radar est danois (Terma). Figurent aussi dans la liste une industriel polonais et un américain.
DCNS a peut-être grossi le trait international de son OPV, mais le résultat est là, en bordure de Scorff. Selon nos informations, ces équipementiers partagent les risques du programme dont DCNS se refuse à chiffrer l’investissement. Concrètement, ils apporteraient gratuitement leurs composants, avec la perspective d’être retenus pour la série. Si série il y a.
Car DCNS arrive tardivement sur ce marché. Un OPV destiné à la marine marocaine flotte déjà sur le Scorff, ironie de l’histoire, à quelques mètres seulement du site DCNS : c’est STX qui l’a fabriqué, à Lanester, à quelques kilomètres de Lorient.

Extrait de « Hermes International » sur le blog Le Mamouth

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DCNS : le bateau antipirate, c’est cadeau !

Le chantier lorientais est prêt à le construire. Il a proposé à la Marine nationale d’en disposer et d’en faire la promotion sur toutes les mers du globe.

Elle a déjà un nom : Hermès. C’est une corvette de la famille des Gowind, conçue par les bureaux d’étude de DCNS-Ingénierie à Lorient, qui accueille également la cellule chargée d’imaginer un navire polyvalent, dédié, entre autres à la lutte antipirates.

Sur le papier, le bateau est prêt. Il a été présenté au printemps, quand le constructeur naval a décidé d’en lancer la commercialisation. Clientèle visée : la Marine nationale, mais surtout l’export et les marines étrangères susceptibles d’être séduites par une unité pas trop grande (90 m), pouvant naviguer avec un équipage réduit (60 personnes).

24 mois pour le construire

La corvette antipirate est en outre truffée des dernières innovations technologiques, tout en étant solidement armée. Le prix d’un tel navire n’a pas été dévoilé.

Mais les mois ont passé et à ce jour, DCNS n’a pas enregistré de commandes pour ce bateau. Raison pour laquelle Patrick Boissier, le PDG, a lancé l’idée d’en construire un exemplaire sur ses fonds propres. DCNS investirait quelques dizaines de millions d’euros pour fabriquer la plateforme sur le site de Lorient, spécialisé dans les bâtiments de type frégate. Les fournisseurs habituels tels que Thalès ont été sollicités pour l’armement.

Le projet a été présenté à la mi-janvier au conseil d’administration de DCNS. Le feu vert n’a toutefois pas encore été donné. Mais depuis quelques jours, les choses s’accélèrent. Le groupe vient de proposer à la Marine nationale le prêt gracieux de la corvette. En sillonnant toutes les mers du monde, elle servirait, en quelque sorte, de bateau-témoin, histoire de séduire les clients internationaux. En tout cas, le calendrier est connu. Il suffirait de 24 mois pour sortir ce prototype qui pourrait naviguer dès la fin de l’année prochaine.

mardi 02 février 2010 – Ouest-France

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P’tit tour à Lanvéoc

Ca bouge à l’Ecole navale … nouveaux CEMM et DIRCAB, CPSI tout neuf !

Fins de la Saison, la troisième saison bientôt planifiée. chuttttttttttttttttttttttttttttt…

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Qui a dit …

« L’État nous a demandé de proposer des projets réalisables rapidement. Nous avons fait notre lettre au Père Noël. »

J’attends vos réponses 🙂

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Revue de presse : départ de la Jeanne

Jeanne d'Arc et Georges Leygues

La Jeanne d'Arc et le transport de rade Néréide

La Jeanne et le Georges repartent en mission

par LV Thomas Letournel

Séance d'adieux

Séance d'adieux

Mardi 9 décembre en fin d’après-midi, à l’issue d’une cérémonie de départ présidée par l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la Marine , le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et la frégate Georges Leygues ont appareillé de Brest devant les nombreuses familles et amis. Cap sur la mer Méditerranée, la mer Rouge puis l’océan Indien pour une 44ème mission tournée vers les opérations dans une zone où les risques impliquant les intérêts stratégiques de la France et de l’Europe sont particulièrement élevés. «Cette mission est d’autant plus pertinente qu’elle va s’accomplir dans un contexte opérationnel» explique le capitaine de vaisseau Hervé Bléjean, le commandant du Groupe École d’Application des Officiers de Marine (GEAOM). Des opérations, les 120 officiers élèves ne devraient pas en manquer en navigant dans les eaux tumultueuses du Golfe d’Aden et du Golfe Arabo-Persique, en franchissant les détroits d’Ormuz et de Malaka, en longeant les côtes somaliennes. «Pendant cinq mois, nos élèves vont pouvoir se frotter à la réalité des trafics illicites, de l’immigration clandestine, de la piraterie et même du terrorisme» ajoute le commandant. Une réalité qu’ils toucheront du doigt s’ils apportent leur soutien à la coalition Enduring Freedom ou participent à la mission Atalante. Cette opération navale militaire a été lancée le 8 décembre par le conseil de défense de l’Union Européenne pour lutter contre la piraterie au large de la Somalie. Pour sûr, la navigation sera agitée mais cela n’empêchera pas les officiers élèves d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles, d’accroître leur expérience du management et d’élargir leurs connaissances des zones stratégiques traversées.

Les mousses ont le sourire

Les mousses ont le sourire

Une fenêtre sur le monde

Plusieurs moments forts sont d’ores et déjà programmés. L’exercice European Cadet Training organisé entre les escales de Civitavecchia et Lisbonne sera probablement le plus intense. Neuf jours de mer et une sacrée responsabilité pour les élèves qui assureront seuls la conduite de la Jeanne d’arc et du Georges Leygues aux côtés de bâtiments européens et du porte-avions Charles de Gaulle accompagné du groupe aéronaval. Comment parler de moments forts sans évoquer quelques escales phare? Abu Dhabi notamment, où les officiers élèves pourront observer très concrètement la création de la future base navale française. Djakarta également, où la Jeanne servira de base avancée à une délégation de la communauté de Brest Métropole Océane en quête de partenariats avec les acteurs locaux. La Réunion enfin, où la Jeanne jouera aussi son rôle «d’aimant» avec le pôle mer Bretagne et l’association Louis Carlesimo dont l’objectif est d’apporter aux enfants victimes de maladies graves des moments d’évasion, de rêves et de bonheur à travers des voyages extraordinaires et des rencontres hors du commun. Des échanges, des rencontres improbables, des conférences d’ambassadeurs et de personnalités variées, …, c’est aussi ça la Jeanne. Une fenêtre ouverte sur le monde.

Le Georges Leygues

Le Georges Leygues

Un compagnon fidèle

On en viendrait presque à oublier le Georges Leygues, l’indispensable «conserve». Une frégate de lutte anti-sous-marine dotée d’équipements modernes et représentative de nombreux navires en service. Embarqués sur la frégate à tour de rôle, les officiers élèves pourront acquérir une vision globale des bâtiments de combat et découvrir un cadre d’emploi très proche de leur première affectation embarquée.

«Je souhaite à tous ces officiers élèves de vivre pleinement cette 44ème mission» déclare le commandant. «Qu’ils profitent de cette expérience unique pour développer leur personnalité et leurs propres exigences vis-à-vis d’eux mêmes. Ces cinq mois de mer doivent les conforter dans leur choix initiaux et les ancrer dans la réalité de la Marine.»

«Partir loin, longtemps, ensemble pour assurer la transformation des officiers élèves», la devise du GEAOM sera une nouvelle fois respectée. Nul doute qu’elle s’appliquera encore de longues années depuis la récente décision du chef d’état-major des armées d’effectuer les futures campagnes de formation des élèves-officiers à bord d’un BPC dès 2010.

Sur le bord de la Jeanne

Sur le bord de la Jeanne

Parcours GEAOM 2008-2009

Parcours GEAOM 2008-2009

(Source: Marine Nationale)


Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc quitte Brest pour son avant-dernière mission

par Jean Guisnel

e porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc part aujourd'hui pour sa traditionnelle croisière annuelle de formation des officiers-élèves ©MARCEL MOCHET / AFP

Le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc part aujourd'hui pour sa traditionnelle croisière annuelle de formation des officiers-élèves© MARCEL MOCHET / AFP

Le porte-hélicoptères R97Jeanne d’Arc, le navire école de la marine française, part aujourd’hui pour sa traditionnelle croisière annuelle de formation des officiers-élèves. Ils sont cette année 140, dont 20 étrangers. Belle mission, qui conduira ce navire pour six mois faire un grand tour de l’océan Indien. L’équipage de la Jeanne d’Arc et celui du Georges Leygues qui l’accompagne habituellement, passeront les réveillons en mer. Les belles escales, qui voient souvent les familles venir retrouver les personnels du bord pour quelques jours de détente, seront celles d’Abou Dhabi (15-20 janvier), Cochin (28 janvier au 2 février), Singapour (11 au 18 février), Djakarta (21 au 26 février), Aqaba (1er au 6 avril). À chaque fois, l’escale de la Jeanne d’Arc est mise à profit par les ambassades de France pour organiser des réceptions qui sont autant de petits événements diplomatico-mondains.
« La Jeanne » se sent la fibre humanitaire, et ne manque jamais d’effectuer quelques missions de bienfaisance, par exemple en livrant du matériel à des organisations non gouvernementales. Mais surtout, depuis quelques années, elle ne se déplace plus sans que des catastrophes diverses surviennent, qui la font détourner vers des zones de crise où ses moyens, notamment ses hélicoptères, se révèlent très utiles. En 2004, elle a ainsi participé à l’opération Carbet en Haïti. L’année suivante, c’est l’opération Béryx de soutien aux victimes du tsunami. Et en 2007, après une escale humanitaire à Madagascar, la Jeanne d’Arc arrive à point nommé pour participer à la récupération manu militari des otages du Ponant.

À part ça, la Jeanne d’Arc a dépassé l’âge canonique depuis un bon moment, puisqu’elle a été lancée en 1962… Surtout ces dernières années, son histoire tumulteuse a été marquée par de graves problèmes de santé, qui font que cette actuelle mission sera aussi l’avant-dernière, avant de partir à la casse. Non sans passer par la case désamiantage, qui ne sera pas simple ! Pour la remplacer, il fut un moment question de mettre sur cale un troisième bâtiment de projection et de commandement, voire de recourir à une solution humiliante (la location d’un ferry civil), ou de chercher à partager un navire avec une autre marine européenne. Finalement, la solution nationale est retenue, et ce sont les quatre navires qui se répartiront la mission à tour de rôle : le Mistral et le Tonnerre, la Foudre et le Siroco.

Publié le 09/12/2008 à 13:30 – Modifié le 09/12/2008 à 13:38 Le Point.fr


La Jeanne d’Arc appareille pour son avant dernière campagne

Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc ©François-Olivier Corman

Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc ©François-Olivier Corman

Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc appareille aujourd’hui, de Brest, pour sa 44ème et avant dernière campagne d’application des officiers de marine. Après avoir passé plus de quatre décennies à sillonner les mers du globe, le célèbre bâtiment tirera sa révérence en 2010, à l’âge de 46 ans. Constitué de la Jeanne d’Arc et de la frégate Georges Leygues, le groupe école de la Marine nationale prend la direction cette année de la mer Méditerranée, de l’océan Indien et de l’Asie, pour une mission dont la durée est d’environ 5 mois. Des escales à Tripoli, Djibouti, Abu Dhabi, Cochin, Singapour, Djakarta, La Réunion, Aqaba, Civitavecchia puis Lisbonne sont prévues, les deux bâtiments devant être de retour à Brest le 5 mai 2009.

Aux côtés des équipages, 120 officiers élèves sont embarqués, issus des écoles de formation initiale de la marine (Ecole navale et Ecole des officiers du commissariat de la marine) mais aussi de l’Ecole d’administration des affaires maritimes. Une vingtaine d’officiers élèves étrangers sont également présents, représentant des pays de l’Union européenne et du monde entier.
Quant à l’avenir du groupe école, la transition aura lieu en 2010 à l’occasion du passage de la formation dispensée à l’Ecole navale de 3 à 4 ans. Sur cette année scolaire, la Jeanne d’Arc réalisera une première campagne, la seconde étant menée à bien par un Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) ou un Transport de Chalands de Débarquement (TCD).

Mer&Marine 09/12/2008


La Jeanne d’Arc a appareillé de Brest pour son avant-dernière campagne

BREST (AFP) — Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, navire-école de la Marine nationale, a appareillé mardi après-midi de Brest pour sa 44e et avant-dernière campagne, alors que la succession longtemps incertaine de ce navire emblématique semble désormais réglée.

La campagne annuelle de la « Jeanne » emmènera cette fois-ci les 121 élèves officiers de 4e année de l’Ecole navale jusqu’en Indonésie, en passant par la Méditerranée, la Mer Rouge, le Golfe persique et l’Océan Indien, avec notamment des escales à Tunis, Abou-Dhabi et Jakarta.

Sur le chemin du retour, le porte-hélicoptères et la frégate Georges Leygues qui l’accompagne participeront en Méditerranée à un exercice avec d’autres Marines européennes (espagnole, italienne, allemande, portugaise), après des escales notamment à la Réunion et à Djibouti.

La Jeanne d’Arc sera de retour à Brest le 5 mai 2009.

La cérémonie de départ, à laquelle étaient invitées, selon la tradition, les familles des marins, a été présidée par le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Pierre-François Forissier, qui a évoqué la succession – longtemps incertaine – de ce navire qui a formé tous les officiers de la Marine française depuis 1964.

Le vieux porte-hélicoptères cher au coeur des marins sera remplacé à partir de 2011 par un des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de la Marine, le Mistral ou le Tonnerre, a déclaré l’amiral Forissier lors d’un point presse. Il a évoqué également la possibilité de construire un troisième BPC dans le cadre d’un plan de relance envisagé à court terme par le gouvernement.

En attendant, la Marine fera « deux campagnes en 2010 », a-t-il expliqué: « une campagne avec la Jeanne, qui sera la dernière, avec les élèves de 4e année, et une avec le Mistral ou le Tonnerre pour les élèves de 3e année dans le cadre du nouveau système » de formation des officiers, calqué sur celui des grandes écoles.

La promotion 2008-2009 qui a embarqué sur la Jeanne compte 121 élèves officiers, dont douze femmes et 17 élèves étrangers venus de 13 pays.

Parmi ces derniers, figure l’enseigne de vaisseau Yves Sokamté, un officier camerounais de 24 ans. Titulaire d’un Deug de physique, le jeune élève-officier a été reçu parmi les quatre premiers étrangers au concours de l’Ecole navale qu’il a intégrée voici trois ans.

« Ce passage sur la Jeanne est un apport inestimable », a souligné Yves Sokamté qui s’est spécialisé dans l’artillerie.

Il envisage un commandement dès son retour au Cameroun, dont la Marine compte moins de 3.000 hommes pour une quinzaine de bâtiments, principalement des patrouilleurs chargés de la surveillance du golfe de Guinée.

Sur le pont d’envol, quelques familles sont réunies autour des matelots, officiers mariniers et élèves officiers.

Jean-Marie et Fabienne, les parents d’un tout jeune matelot breveté de 21 ans sont venus du Valenciennois pour dire au revoir à leur fils, Clément Capliez, qui effectue son deuxième voyage sur la Jeanne. Ils n’avaient pas pu assister au premier départ.

« C’est ce qu’il veut faire. Nous, on est très fiers », explique son père alors que sa mère, très émue par ce premier voyage à Brest, estime que le départ est « aussi difficile pour la mère que pour la femme du marin ».

(source: AFP)


mercredi 10 décembre 2008
La Jeanne d’Arc en route vers des mers chaudes

Le navire-école a quitté Brest hier après-midi pour la Méditerranée, puis l’océan Indien.Une avant-dernière campagne qui promet d’être formatrice.
Les marins et leurs familles se pressent dans les coursives de la Jeanne d’Arc. Le navire-école s’apprête à quitter le port militaire de Brest pour sa 44e et avant-dernière campagne. Comme d’habitude, il sera accompagné par sa « conserve », la frégate Georges Leygues.

A bord des deux bâtiments, plus de 800 marins dont 117 officiers élèves. Ces derniers parachèvent leur formation en partant en campagne sur la Jeanne d’Arc. Ce sont les futurs cadres de la Marine nationale.

« Le moral est bon », assure le « pacha » de la Jeanne et commandant du groupe école, le capitaine de vaisseau Hervé Bléjean. « Partir, durer, comprendre », tels sont les mots d’ordre de la mission. Cette année, le navire-école met le cap sur des zones « chaudes », la Méditerranée puis l’océan Indien.

Les escales prévues s’appellent Abou Dhabi, Cochin, Singapour ou encore Djakarta. Tripoli, en Libye, figurait aussi au programme. Mais des considérations diplomatiques ont amené le report de cette escale chez le colonel Kadhafi.

Atmosphèreopérationnelle

Au cours de sa carrière, la Jeanne d’Arc a connu des destinations plus « glamour ». L’an passé, par exemple, son équipage avait passé le Nouvel An à New York. Rien de tel cette année. Le réveillon de la Saint-Sylvestre, ce sera en mer. Avant d’arriver à Djibouti.

Bienvenue dans le métier de marin ! « Nous naviguerons dans une zone du monde consacrée comme stratégique par le Livre blanc sur la défense », souligne Hervé Bléjean.

Bab el Mandeb, Ormuz, Malacca… La Jeanne d’Arc passera par ces détroits qui sont autant de goulots d’étranglement du trafic maritime mondial. Des endroits dangereux, souvent infestés de pirates. « C’est là que les officiers élèves percevront le mieux l’atmosphère opérationnelle », se réjouit le commandant Bléjean.

Johann Pelé, 30 ans, fait partie de ces officiers élèves issus de l’École navale. Le jeune enseigne de vaisseau voit la Jeanne d’Arc comme « le marche-pied entre le domaine théorique et le milieu opérationnel ».

Plus tard, il envisage de devenir coordonnateur tactique à bord des avions radar Hawkeye embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle. Pour lui, devenir officier de Marine, c’est d’abord accéder à un « haut niveau de responsabilité ».

Les équipages ont travaillé dur pour mettre en condition les deux navires du groupe école, qui accusent le poids des années. Beaucoup d’entre eux sont de jeunes marins. Sur la Jeanne d’Arc, la moitié de l’équipage est composée de « pompons rouges ».

16 h 30. La Jeanne d’Arc largue les amarres. Voilà déjà trois quarts d’heure que le Georges-Leygues a appareillé.

Les deux navires seront de retour le 5 mai 2009 à Brest. Nul doute que les marins embarqués à leur bord auront vécu, une nouvelle fois, une sacrée aventure.

Olivier MÉLENNEC.

(source: Ouest France)


A voir aussi:

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Dans la hotte de Saint Nicolas… BPC III, le retour

mistral1

Mistral à Beyrouth - juillet 2006 (source: ecpad)

Tiré de : Contribution significative de la Défense au plan de relance de l’économie française

Dixit le ministre de le Défense : Cette injection dans le tissu industriel se fera dans les secteurs de l’automobile, des constructions navales et des munitions. Vont être étudiées, dans le respect du modèle du Livre blanc, des commandes avancées de certains programmes d’armement tels que le VBCI (Véhicule blindé de combat de l’infanterie), l’hélicoptère Tigre, l’hélicoptère Caracal ou à mettre en chantier un 3ème bâtiment de projection et de commandement (BPC) qui rejoindra le Mistral et le Tonnerre. « L’intérêt d’une telle mesure, au-delà de son effet positif chez les industriels de défense, permettra aux PME sous-traitantes de garnir leurs carnets de commandes ».

Quelques commentaires de Catherine Magueur dans le Télégramme

La relance passe aussi par la Défense. Hervé Morin a indiqué, hier, que la contribution de son ministère au plan de relance économique, annoncé jeudi par Nicolas Sarkozy, était de 2,325 milliards d’euros. 500 millions seront alloués à un réglement rapide des factures du ministère vis-à-vis des PME, 245 millions permettront la remise à niveau du patrimoine immobilier. Le reste sera injecté dans l’industrie française, et notamment dans le secteur des constructions navales. Des commandes pourraient être accélérées ou avancées, comme celle de la mise en chantier d’un troisième BPC (Bâtiment de projection et de commandement), qui rejoindra le Mistral et le Tonnerre. Le BPC, c’est le couteau suisse, le bateau polyvalent interarmes. Son coût : de l’ordre de 400 millions d’euros. Le troisième BPC, c’est encore, selon certaines sources, à confirmer. Ce serait une bonne nouvelle pour la Marine, pour DCNS, bien sûr, et la sous-traitance. Le Mistral et le Tonnerre ont été construits à Brest et Saint-Nazaire. Le troisième pourrait suivre le même chemin.

Ca tomberait plutôt bien non vu ce qu’annonce Mer&Marine Un troisième BPC pour remplacer la Jeanne d’Arc ?

voir aussi

  • Success story DCNS « Mistral et Tonnerre« 
  • Les futurs BPC et bâtiments logistiques de la marine construits à Saint-Nazaire ? L’article Mer&Marine du 11 décembre 2008
  • Troisième BPC : Brest veut sa part du gâteau [Ouest France 12 décembre 2008]
  • L’Etat va commander un BPC, des engins de débarquement et des navires d’instruction [Mer&Marine du 18 décembre 2008]

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Le Charles de Gaulle à nouveau disponible

ben oui… ça mérite bien un (long) post 🙂


(© cecmed)

La fin de l’IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation) a été prononcée lundi 1er décembre, au terme de 15 mois de travaux à bord. Soit 2,5 millions d’heures de travail – la moitié effectuée par l’équipage et l’autre par DCNS et ses sous-traitants, précise la Marine. Les éléments combustibles des chaufferies nucléaires ont notamment été changés. L’équipage et le Groupe aérien embarqué vont pouvoir reprendre leurs entraînements.

Communiqué de la Marine:
Conformément à ses engagements contractuels, DCNS a signé avec le service du soutien de la flotte (SSF) le 1er décembre 2008 la fin de mise à disposition du porte-avions Charles de Gaulle , marquant la fin de son indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER).
Après 15 mois, soit 2.5 millions d’heures de travail, dont la moitié a été effectuée par le bord et l’autre moitié par DCNS et ses sous-traitants, le porte-avions achève son IPER et entre dans la phase de remontée en puissance.

à nouveau dispo ...

à nouveau dispo ...

Ainsi, jusqu’au printemps 2009, l’équipage va se ré-entraîner. Le groupe aérien embarqué va mener une campagne de qualification de ses pilotes, et le porte-avions va mener des campagnes de qualification de l’ensemble de ses personnels de pont d’envol, du central opérations et de la passerelle. Ces qualifications seront obtenues suite à la réalisation/réussite d’exercices dont la difficulté sera croissante.

Cette IPER a permis de redonner du potentiel à l’ensemble des installations du porte-avions, notamment ses chaufferies nucléaires avec le changement des éléments combustibles. Elle a également permis de moderniser le navire, avec entre autre une évolution des systèmes d’information et de commandement (installation de Syracuse III), ainsi qu’une adaptation aux armements attendus en 2009 (nouveaux missiles de dissuasion ASMPA et de croisière SCALP-EG notamment, Rafale au standard «F3»).

L’IPER du porte-avions Charles de Gaulle avait commencé le 1er septembre 2007. Sous la maîtrise d’ouvrage du Service du Soutien de la Flotte (SSF), le maître d’oeuvre DCNS a respecté la durée de 15 mois qui avait été contractuellement fixée par la Marine.

(source: Marine Nationale)

Communiqué de DCNS:
Fin des travaux industriels de remise en état et de modernisation du Porte-avions Charles de Gaulle : Un chantier industriel hors du commun

Le 1er décembre 2008 a marqué la fin des travaux industriels de maintenance et de modernisation du porte-avions Charles de Gaulle. Mené à un rythme soutenu, ce chantier a duré 15 mois comme prévu, sous la maîtrise d’œuvre de DCNS. Le Groupe a coordonné avec succès les interventions de l’ensemble des acteurs (entreprises sous-traitantes, équipage du porte-avions Charles de Gaulle et Atelier Militaire de la Flotte).

Les travaux du porte-avions Charles de Gaulle avaient pour objectif de redonner du potentiel à l’ensemble des installations du bâtiment, notamment ses cœurs nucléaires avec le changement des éléments combustibles, mais aussi de moderniser le navire avec une évolution des systèmes d’information et de commandement et une adaptation aux armements attendus en 2009 (Rafale au standard “F3”, nouveaux missiles ASMP-A et Scalp naval notamment).

« Grâce à une organisation industrielle sans faille, les travaux de longue durée du porte-avions Charles de Gaulle réalisés sous maîtrise d’œuvre DCNS ont été menés dans les délais et les coûts impartis, tout en maintenant de bonnes conditions de travail et de sécurité » indique Bernard Planchais, Directeur Général Délégué de DCNS. Sur le plan technique, ce projet représente une première majeure avec le rechargement de deux chaufferies nucléaires qui font l’objet de mesures de sécurité draconiennes pour garantir une sécurité parfaite. Cette organisation représente également un bel exemple de mise en commun de compétences. L’opération a été réalisée en partenariat avec la Marine, le Service de Soutien de la Flotte et l’équipage ainsi que de nombreuses entreprises partenaires au premier rang desquelles AREVA TA, sans compter tous les établissements de DCNS. Bernard Planchais ajoute : « Ce succès témoigne du professionnalisme de toutes les équipes engagées dans ces travaux et de la capacité de DCNS à relever les défis les plus ambitieux. »

Après seulement 15 mois de travaux, conformément à ses engagements contractuels, DCNS a remis à disposition de la Marine nationale le porte-avions Charles de Gaulle. Ce dernier entre maintenant dans la phase de remontée en puissance opérationnelle.

Quelques chiffres résument l’ampleur de ce chantier exceptionnel tant du point de vue humain que technique :

Sortie de basin le 22 août

Sortie de bassin le 22 août

Durée des travaux industriels :
• 3 ans de préparation
• 15 mois de chantier

Nombre d’heures de travaux : 2 530 000 heures
• 1 200 000 DCNS et sociétés sous-traitantes
• 1 200 000 Equipage du porte-avions Charles de Gaulle
• 130 000 Atelier Militaire de la Flotte (AMF)

Effectifs : 1 700 hommes
• 600 collaborateurs de DCNS et sociétés sous-traitantes
• 1 000 membres d’équipage du Charles de Gaulle
• 100 personnels de l’AMF

80 000 tâches planifiées à réaliser

Divers :
• 40 tonnes de peintures (décapées et appliquées)
• Plus de 80 km de câble tirés
• Remplacement de 32 éléments combustibles sur chacune des 2 chaufferies nucléaires

Coût du chantier : 300 M€

Le détail des principaux travaux effectués :

Le calendrier des travaux effectués sur les installations nucléaires a ordonné le déroulement de l’ensemble du chantier. Ainsi, pendant le remplacement des cœurs des 2 chaufferies nucléaires et le contrôle de l’ensemble du système de production de vapeur, de très nombreuses tâches ont pu se dérouler sur les autres installations du navire.

Des machines jusqu’aux hélices, l’ensemble de la propulsion a été visité et contrôlé. Les 11 000 m2 de carène ont été entièrement décapés puis repeints. Ces travaux de peinture ont été complétés avec la rénovation de 7 800 m2 du pont d’envol. Pour ces 2 opérations, DCNS a utilisé, à grande échelle, un procédé écologique de décapage hydraulique projetant de l’eau sous pression. Cette nouvelle technique qui permet de réduire significativement les déchets avait été qualifiée préalablement par DCNS sur la frégate Dupleix de la Marine nationale.

Toutes les installations permettant le catapultage ou l’appontage des avions ont été visitées. Le changement de trois usines de réfrigération, répondant aux nouvelles normes environnementales, a nécessité la percée de plusieurs brèches dans la coque pour les en extraire et y installer les nouvelles.

DCNS a également conduit les travaux de modernisation concernant l’adaptation du porte-avions Charles de Gaulle aux spécifications du Rafale F3. Les systèmes d’information et de communication ont bénéficié de la dernière évolution de la technologie. Le débit de communication par satellite a été très largement augmenté avec Syracuse III. Ainsi, les transferts directs et rapides des informations entre le bâtiment de la Marine et les avions seront simplifiés. Plus de 80 kilomètres de câbles tirés à bord du navire ont aussi permis l’installation de la téléphonie IP permettant, en particulier, de déployer un réseau internet.

En 15 mois, entre le 1er septembre 2007 et le 1er décembre 2008, DCNS a su mener à bien au service de son client la Marine nationale ce chantier d’exception, qui renforce ses capacités de services.

DCNS en bref
Le groupe DCNS est un acteur européen de tout premier plan sur le marché mondial des systèmes navals de défense. Pour répondre à une demande de plus en plus globale et intégrée, DCNS assure la maîtrise d’œuvre des navires armés et leur soutien, en s’appuyant tant sur ses moyens propres de développement, de commercialisation et de réalisation que sur des partenaires sélectionnés. Pour maîtriser la complexité des navires armés, DCNS fait jouer son expertise de l’architecture navale, de l’ingénierie des principaux systèmes du navire armé, de la conduite des chantiers d’assemblage et d’intégration, de la réalisation d’équipements spécifiques et du soutien au service opérationnel. Le groupe DCNS compte 13 000 collaborateurs dont environ 3 000 ingénieurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 2,8 milliards d’euros.

(source: DCNS)

Brève Marine N°80 – Sortie d’IPER Charles-de-Gaulle

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