Epilogue … enfin j’espère…

11h30 : Je quitte donc le magasin en faisant part de mon mécontentement. Sur le parking, je constate que la 4 voies (la RN165 pour les français) est blindée ! Pas la peine de prendre la route maintenant, tout est bouché.

Je joue ma dernière carte : je me vais me transformer en vendeur de colle ambulant ! Je me pause donc sur la rambarde d’entrée au magasin avec mon seau de colle et vais faire gratuitement l’accueil / animation commerciale de Saint-Maclou. Une fois, deux fois, et encore une … je raconte mon histoire aux clients attentifs et compréhensifs. Mais rien n’y fait, tous déclinent gentiment ma proposition.

Dans le magasin, Patrick m’observe discrètement, hésitant sans doute à appeler les flics pour trouble à son activité commerciale. Les minutes passent, il est clair que le créneau horaire n’est pas le plus favorable au lancement de ma nouvelle activité.

Pfff, 12h50, le magasin ferme dans moins de 10 minutes, j’essaie de faire une prière mais là je ne me souviens plus de la syntaxe et regrette pour la première fois de ma vie d’avoir fait foot le mercredi plutôt que caté quand j’étais môme. En même temps, pour reprendre une expression chère à Justine, c’est bien au moment où on les attends le moins que les miracles se produisent, non ? (ouais, les miracles programmés c’est un peu moins miraculeux)

Les premiers employés du magasins commencent à quitter les lieux. Hey les mecs, je dirai à votre patron que vous ne faîtes pas vos heures !

Je bous (zut, me souviens plus très bien de ma conjugaison du verbe bouillir …) « Mais y’a donc personne qui change sa moquette à Vannes au mois d’août ?

Enfin, une voiture entre sur la parking, une petite miss sexy en descend. Pas trop le genre bricoleuse mais les apparences sont parfois trompeuses. Je sens que c’est la dernière fois que je vais jouer mon sketch du vendeur de colle.

Déjà sur Le bon Coin : http://www.leboncoin.fr/bricolage/523718343.htm

SADER TAC V6, de la bonne j'te dis !