« C’est aux Français de décider où les préparatifs en vue de lancer la production des navires seront plus faciles et moins longs. L’usine Sevmach est le candidat le mieux placé », a indiqué le ministre dans une interview au journal Rossiïskaïa Gazeta à paraître jeudi.
Le directeur général de l’exportateur d’armes russe Rosoboronexport, Anatoli Issaïkine, a déclaré en septembre que ces navires seraient fabriqués à 80% en Russie et à 20% en France.
Toutefois, la Russie et la France devraient d’abord se mettre d’accord sur le prix, Moscou souhaitant acquérir les 3e et 4e navires de type Mistral à un prix réduit, selon le ministre Serdioukov.
Les deux premiers navires de cette classe destinés à la Marine russe seront construits en France pour 1,2 milliard d’euros. Aux termes d’un contrat signé en juin dernier avec le groupe français DCNS, le premier navire sera livré en 2014 et le deuxième et 2015. Début décembre, le groupe français DCNS a annoncé qu’il avait reçu un acompte et qu’il était prêt à lancer les travaux.
D’une longueur de 199 mètres, d’un déplacement de 22.000 tonnes et d’une vitesse supérieure à 18 nœuds, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral est capable de porter six hélicoptères, quatre vedettes de débarquement ou deux navires sur coussin d’air de faible tonnage. La Russie envisage d’y déployer huit hélicoptères Ka-52K et huit Ka-29. Le navire peut embarquer, outre ses 160 membres d’équipage, un commando de 450 hommes.
MOSCOU, 21 décembre – RIA Novosti