Archive | mars, 2012

Admission au service actif du patrouilleur l’Adroit

L'Adroit

L'Adroit

Le 19 mars 2012, le patrouilleur d’expérimentation L’Adroit a été admis au service actif.

 

Doté d’un nombre important d’innovations, le bâtiment a été mis à disposition de la Marine nationale le 21 octobre 2011 pour trois ans. Au cours de ces trois prochaines années, il devrait assurer différentes missions : surveillance des pêches, lutte contre les trafics de drogue, préservation de l’environnement, aide humanitaire, recherche et sauvetage en mer.

Fort de deux équipages évoluant en alternance tous les quatre mois, L’Adroit aura une grande disponibilité à la mer, avec 220 jours passés en opérations par an. Mesurant 87 mètres, le patrouilleur d’expérimentation L’Adroit a une autonomie de 8 000 miles nautiques. Il peut rester plus de 3 semaines en haute mer, atteindre une vitesse de 21 nœuds et accueillir un hélicoptère et des drones.

Il ne requiert qu’un équipage réduit de 30 personnes et peut transporter en plus une trentaine de passagers.

L'Adroit

L'Adroit

Extrait du site Marine nationale

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L’Adroit sur Net-Marine

La mise à jour de mars du site Net-Marine intègre une nouvelle rubrique sur le Patrouilleur Hauturier l’Adroit.

L'Adroit sur Net-Marine

L'Adroit sur Net-Marine

Pour en savoir plus :
Les caractéristiques principales
Une histoire du patrouilleur L’Adroit
Objets de symbolique
Bâtiments ayant portés le nom d’Adroit
Une collection de photos

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L’Adroit en escale à Calvi

L'Adroit à Toulon

L'Adroit à Toulon

Le nouveau patrouilleur de haute mer de la Marine nationale est attendu aujourd’hui dans le port corse de Calvi, où il restera jusqu’à dimanche. Après une semaine d’essais et d’entraînement individuel, L’Adroit réalise ainsi sa première escale hors du continent depuis sa prise en charge par la marine en octobre dernier. Il sera, à cette occasion, ouvert au public samedi, de 14h à 17h. A l’issue de cette escale, le bâtiment regagnera Toulon pour suivre, la semaine prochaine, la dernière phase de sa qualification opérationnelle avant son admission service actif. Il entrera alors dans le cycle opérationnel des bâtiments de la Marine nationale et prendra part à ses premières missions de sauvegarde maritime en Méditerranée.
Pour mémoire, L’Adroit est le prototype de la famille Gowind, nouvelle gamme de patrouilleurs et corvettes de DCNS. Réalisé sur fonds propres par le groupe naval, à Lorient, L’Adroit est mis à disposition de la marine française durant trois ans. Longs de 87 mètres, ce patrouilleur affiche un déplacement de 1 400 tonnes en charge.

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Mais comment je récupère cette fichue vidéo (bis) ?

Vous vous souvenez de mon problème de capture vidéo d’il y a quelques jours ?

Je croyais pour ma part en avoir fini avec ces soirées galères jusqu’à ce qu’on me demande de récupérer l’édition Local Var du JT de France 3 du 5 mars 2012 (allez savoir de quoi on pouvait parler ce jour là à Toulon).

Capture Orbit

Capture Orbit

Très confiant, je lance mon Stream Transport préféré et me rue sur le site de la chaine publique. Et là … m…………. !!! Mais pourquoi Stream Transport ne détecte pas le flux ? Ahhh ok c’est pas du FLV mais du Silverlight. Grrrr… saleté de diversité de techno. Me revoilà donc reparti à l’assaut de Google avec « Free Silverlight capture tool ».

Je vous épargne le cheminement et les galères pour vous donner tout de suite la soluce 🙂

Il s’agit en fait plus d’un contournement car je n’ai jamais réussi à récupérer le flux Silverlight. Donc, j’ai désactivé le module complémentaire de mon navigateur préféré, ce qui m’a permis d’accéder aux versions « HTML » du site de France 3 et ainsi de choper les url en mms://….. que je sais facilement récupérer avec Orbit (outil intialement téléchargé car il était sensé me permettre de sauvegarder les flux Silverlight.

 

 

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Mission Jeanne d’Arc 2012 : c’est parti pour 5 mois

5 mars 2012, ciel azur et fort mistral, la mission Jeanne d’Arc 2012 appareille avec quelques nouveautés:

  • un départ de Toulon qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive
  • la participation du dernier BPC, le Dixmude, après respectivement celle des Tonnerre et Mistral en 2011 et 2010

Ci dessous, les liens des ressources trouvées le web (chaque article repris sur ce site pointe vers l’original) :

  • Long article sur le site de la Marine nationale (ci-dessous)
  • Courte vidéo sur le site de France 3 Edition Locale Var
  • Journaux de bord de la FASM Georges Leygues et du BPC Dixmude
  • Article de Mer&Marine et diaporama de Jean-Louis Vennes (ci-dessous)
  • Diaporama Facebook

et pour repère la carte de la mission.

 

Mer&Marine : Le groupe Jeanne d’Arc appareille de Toulon

Le BPC Dixmude appareillant de Toulon, hier après-midi

Le BPC Dixmude appareillant de Toulon, hier après-midi

 

Le bâtiment de projection et de commandement Dixmude, ainsi que la frégate anti-sous-marine Georges Leygues ont appareillé hier après-midi de Toulon. C’est avec un vent soufflant à plus de 100 km/h en rafales et une mer formée que les deux navires ont quitté la base navale pour débuter la mission Jeanne d’Arc. Ce déploiement annuel, instauré en 2010 à l’occasion du désarmement du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, ancien bâtiment école de la Marine nationale, en est donc à sa troisième édition. Les deux années précédentes, les BPC Tonnerre et Mistral y avaient participé, également accompagnés du Georges Leygues. Comme le faisait autrefois la Jeanne, les deux premières missions étaient parties de Brest. Cette année, pour la première fois, le départ était toulonnais. Les 144 officiers-élèves, qui profitent du déploiement pour réaliser leur stage d’application à la mer, ont donc rejoint le port varois pour monter à bord du Dixmude, qui les débarquera à Brest au mois de juillet (ndLM en principe le 25). Comme le veut la tradition, les familles pourront donc les accueillir à la pointe Bretagne à l’issue de leur premier grand embarquement. On notera d’ailleurs, toujours pour le côté traditionnel, que les hallebardes gardant l’entrée du bureau du commandant et la flamme de guerre de l’ex-Jeanne d’Arc ont été remises au pacha du Dixmude, le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, lors d’une cérémonie à laquelle a assisté Marc Laffineur, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants, ainsi que plusieurs officiers généraux, dont l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine. En effet, ces objets sont désormais transmis, chaque année, au BPC qui reprend les traditions de l’ancienne Jeanne d’Arc.

Le BPC Dixmude

Le BPC Dixmude

La FASM Georges Leygues et l'EDAR 2

La FASM Georges Leygues et l'EDAR 2

Marc Laffineur, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants et l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine

Marc Laffineur, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants et l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine

Bloc Officiers-Elèves EN 2009

Bloc Officiers-Elèves EN 2009

La hallebarde de la Jeanne remise au capitaine de vaisseau Guillaume Goutay

La hallebarde de la Jeanne remise au capitaine de vaisseau Guillaume Goutay

Un groupe interarmées

Durant près de cinq mois, les officiers-élèves seront intégrés aux équipages du BPC et de la frégate. La « promotion » est constituée de 94 enseignes de vaisseau de l’Ecole navale (promo EN 2009) ou recrutés sur titre, 8 commissaires-élèves, 6 administrateurs des Affaires maritimes, 9 médecins des armées, ainsi que 15 officiers-élèves et un commissaire-élève étrangers venant d’Allemagne, de Belgique, du Bénin, du Brésil, du Cameroun, d’Espagne, du Gabon, d’Indonésie, du Koweït, de Madagascar, de Malaisie, du Maroc, du Royaume-Uni, du Togo et de la Tunisie. « Plongés au cœur du métier de marin dans un contexte opérationnel, ils auront l’occasion de développer leur sens du travail en équipe et d’affirmer leur capacité de prise de décision, inhérente au métier d’officier de marine », explique la Marine nationale. Ils évolueront également dans un cadre interarmées, le BPC accueillant aussi un groupement tactique embarqué (GTE) de l’armée de Terre, comprenant 210 hommes et des véhicules, dont des blindés. Cette composante de la 9ème brigade légère blindée d’infanterie de marine est notamment constituée d’une compagnie d’infanterie du 2ème régiment d’infanterie de Marine du Mans, un peloton de cavalerie légère blindée du régiment d’infanterie-char de Marine de Poitiers, une section mortier de 120 mm du 11ème régiment d’artillerie de Marine de La Lande d’Ouée et une section de sapeurs de Marine du 6ème régiment du génie d’Angers. «Le déploiement du groupe amphibie Jeanne d’Arc est une mission interarmées à vocation de préparation opérationnelle. Pour le groupement tactique embarqué, il s’agit de s’entraîner aux opérations amphibies, dans un cadre national ou international» explique le lieutenant colonel Carpentier, commandant du GTE.

Gazelle et Puma de l'ALAT

Gazelle et Puma de l'ALAT

Alouette III

Alouette III

Engin de Débarquement Amphibie Rapide (EDAR)

Engin de Débarquement Amphibie Rapide (EDAR)

Chaland de Transport de Matériel (CTM)

Chaland de Transport de Matériel (CTM)

 

 

Un EDAR, Deux CTM et 5 hélicoptères

La mission Jeanne d’Arc n’a, en effet, pas uniquement pour but de former les élèves à la mer. Il s’agit d’un véritable déploiement opérationnel, les bâtiments étant amenés à évoluer dans des zones sensibles et à participer à différentes missions, comme la lutte contre la piraterie et les trafics illicites, la surveillance maritime et, éventuellement, la projection de force, l’évacuation de ressortissants ou l’aide humanitaire. Pour les opérations de débarquement, le Dixmude, livré en janvier à la marine, embarque le second engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) de la flottille amphibie, ainsi que deux chalands de transport de matériel (CTM). Le groupe aérien du BPC est, quant à lui, constitué de 5 hélicoptères, soit une Alouette III de l’aéronautique navale, ainsi que deux Puma et deux Gazelle de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).
Dès demain, tous ces moyens doivent être engagés dans un exercice amphibie au large de la Corse. Le groupe Jeanne d’Arc mettra ensuite le cap vers la Méditerranée occidentale puis, via le canal de Suez, la mer Rouge et l’océan Indien, avant de gagner l’Atlantique au printemps, de passer par l’Amérique latine et le golfe de Guinée, avant de revenir en France cet été. Plusieurs escales sont prévues, notamment en Afrique du sud et au Brésil. A l’occasion de ce déploiement, le premier pour le Dixmude et l’EDAR 2, le groupe Jeanne d’Arc sera intégré à plusieurs opérations, notamment Atalante (lutte contre la piraterie) au large de la Somalie et Corymbe (présence permanente en Afrique de l’ouest).

Sacrifiez-vous, Tenez !

Sacrifiez-vous, Tenez !

-> article original : Mer&Marine, Photos : Mer&Marine, Jean-Louis Vennes

Départ de la Mission « Jeanne d’Arc 2012 »


Le 5 mars 2012, M. Marc Laffineur, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants, l’amiral Bernard Rogel, chef d’État-major de la Marine et de nombreuses autorités civiles et militaires se sont rendus à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude pour la cérémonie de départ de la Mission «Jeanne d’Arc 2012». Appareillage de Toulon pour une mission de formation des officiers-élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine qui durera près de 5 mois.

La Mission «Jeanne d’Arc» est un déploiement à plusieurs dimensions. Former les officiers de Marine de demain, les mettre en condition opérationnelle au sein des équipages mais également expérimenter les capacités militaires du BPC Dixmude pris en charge par la Marine le 3 janvier 2012 ainsi que celles du tout nouvel engin de débarquement amphibie rapide (EDAR).

La Mission «Jeanne d’Arc» est également l’occasion pour le groupement tactique embarqué de s’entraîner aux opérations amphibies loin des côtes françaises, en coopération avec des forces armées étrangères.

Enfin, les officiers-élèves prendront pleinement part aux activités opérationnelles assignées aux unités du groupe Jeanne d’Arc, durant la participation du groupe à l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante ou l’opération Corymbe de pré-positionnement permanent d’une unité de la Marine dans le Golfe de Guinée.

 

 

Officiers-Elèves avant appreillage

Officiers-Elèves avant appareillage

Garde d'honneur du Dixmude

Garde d'honneur du Dixmude

L'amiral Rogel et M. Laffineur à bord du Dixmude

L'amiral Rogel et M. Laffineur à bord du Dixmude

Remise de la hallebrade de la Jeanne

Remise de la hallebarde présente auparavant sur la Jeanne d'Arc

M. Marc Laffineur et l'amiral Bernard Rogel passent les troupes en revue

M. Marc Laffineur et l'amiral Rogel passent les troupes en revue

Ecusson Devise du Dixmude

Écusson présentant la devise du Dixmude: Sacrifiez-vous, Tenez !

Le Dixmude sous le pont de Saint Nazaire

Le Dixmude sous le pont de Saint Nazaire

Le bâtiment de projection et de commandement Dixmude prend le large

Depuis février 2011 et l’arrivée du noyau d’équipage à Saint-Nazaire sur le chantier du Dixmude, «tout n’a fait que s’accélérer» avoue le CV Guillaume Goutay, commandant le groupe Jeanne d’Arc 2012 et le BPC Dixmude . Le challenge du suivi de la construction, du déroulement des premiers essais à la mer et de la finition du BPC avec 4 mois d’avance sur le programme fut une source de satisfaction intense pour le pacha du dernier né de la Marine.

«La Mission Jeanne d’Arc 2012 aussi est emblématique» confie le CV Guillaume Goutay. «Elle a su adapter son calendrier à celui du BPC fraîchement pris en charge par la Marine le 3 janvier dernier et dont la qualification opérationnelle est obtenue 3 semaines avant l’appareillage, elle commence son programme de formation à terre à Lanvéoc en se concentrant sur le volet académique, elle transforme la mission de formation en véritable « mise en condition opérationnelle » pour les officiers-élèves, elle appareille de Toulon» .

Le CV Goutay, issu de la promotion 87 de l’ École navale, ne cache pas sa fierté et son enthousiasme à commander ce groupe à la dimension résolument interarmées, «hétérogènes de prime abord, mais dont la motivation pour le succès de la mission est forte». Son rôle: «faire travailler en harmonie toutes les composantes du groupe Jeanne d’Arc, un challenge passionnant».

Retour de mission de la fregate Georges Leygues le 03-08-2011

Retour de mission de la fregate Georges Leygues le 03-08-2011

La frégate anti-sous-marine Georges Leygues , l’ange-gardien du groupe Jeanne d’Arc

«Au plan opérationnel, le Georges Leygues assure la fonction d’escorteur du BPC et donc sa protection contre les menaces potentielles, au-dessus et en-dessous du dioptre, même s’il peut être éventuellement détaché pour remplir des missions spécifiques sur un théâtre, selon les besoins du contrôleur opérationnel» explique le CF Jean-Marin d’Hébrail, commandant la Fasm Georges Leygues .

«Du point de vue pédagogique» précise-t-il, «sa présence aux côtés du BPC permet de réaliser des indispensables exercices conjoints entre les deux bâtiments que sont les manœuvres nautiques (présentation pour le ravitaillement à la mer, navigation en convoi) et tactiques (dispositif de défense contre les différentes menaces, échanges d’information et transmissions d’ordres, etc.)» . Concrètement, un quart de la promotion des officiers-élèves embarque à tour de rôle sur le Georges Leygues sur des périodes de mer d’une dizaine de jours. À bord, la formation est axée sur la pratique où ils seront repartis entre les différentes fonctions de quart (en passerelle de navigation, en machines, au central opérations…) et les chaînes fonctionnelles et se voient enseigner in situ le travail qui leur sera demandé en tant que futurs chefs de service ou capitaine de compagnie.

Enfin, l’avantage indéniable pour les officiers-élèves est de naviguer à bord de deux bâtiments particulièrement complémentaires. «D’un côté le BPC, bâtiment d’exception, moderne, convoité par de nombreux pays, très sollicité dans les conflits actuels et fer de lance des opérations interarmées qui constituent la norme aujourd’hui» décrit le CF d’Hébrail. «De l’autre, le Georges Leygues, un bâtiment plus ancien, rustique et peu automatisé mais doté de tous les senseurs et armements représentatifs de nos frégates, excellent cadre pédagogique de début de carrière» conclut-il.

Le stage d’application à la mer, une mise en condition opérationnelle des officiers-élèves

Le CF Etienne Knapp, directeur de l’école d’application des officiers de Marine, aborde avec enthousiasme, humilité et ambition la Mission «Jeanne d’Arc 2012». «Enthousiasme de côtoyer des jeunes officiers impatients de commencer leur vie professionnelle» confie tout d’abord le CF Knapp, «humilité ensuite, face à leur exigence et à nos propres lacunes et ambition enfin, de terminer la formation initiale des futurs cadres de la Marine, de participer à leur orientation professionnelle et de les amener plus haut que là où nous sommes».

Comme il aime à le présenter, la formation n’est pas l’apanage de la structure légère qui embarque avec les officiers-élèves. «Chaque membre d’équipage s’investit dans leur formation, une formation qui dépasse l’enseignement nécessaire de connaissances techniques mais s’attache d’abord à apporter aux jeunes officiers la force morale qui leur permettra de commander et d’être commandé ».

La Mission «Jeanne d’Arc» ne saurait se réduire à la réalisation d’heures de quart et à l’organisation de cours. Pour cette raison, le volume des cours formels organisés en mer a baissé de 30%. Le temps libéré permet d’intégrer les jeunes officiers au sein des équipages. «Il ne s’agit pas de transmettre moins de connaissances, mais de les transmettre de façon différente» explique le CF Knapp

Essais EDA-R du-16.11.11-48

Essais EDA-R du-16.11.11-48

La flottille amphibie déploie le tout nouvel engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) et deux chalands de transport de matériel (CTM).

La présence d’un détachement de la Flophib (flottille amphibie) et la programmation de nombreuses activités à dominante amphibie permettent de sensibiliser fortement les officiers-élèves sur les spécificités de ces opérations, qui ne leur sont pas enseignées de manière académique. «En côtoyant les équipes de reconnaissance de plage et les équipages d’engin de débarquement amphibie» décrit le lieutenant de vaisseau Vincent Boulier, commandant la flottille amphibie, «ils appréhenderont le «dur» de l’amphibie, c’est-à-dire du radier à la plage : des environnements déjà très particuliers et très complexes, tout en transportant une autre armée».

La Mission «Jeanne d’Arc 2012» a également la particularité d’être le cadre idéal à la vérification des caractéristiques militaires de l’EDA-R, en raison de la variété des espaces aéromaritimes et des zones de déploiement traversées, qui «permettra sans aucun doute d’éprouver l’EDA-R dans de nombreuses situations» se réjouit le LV Boulier pour qui l’EDA-R est «un engin révolutionnaire dont [il attend] surtout de pouvoir montrer tout son potentiel, dans les opérations amphibies comme dans d’autres missions où il pourrait s’avérer également très utile»…

L’ Alouette III , fidèle au groupe Jeanne d’Arc

Depuis la première campagne du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc , les hélicoptères Alouette de la Marine nationale embarquent pour la formation des officiers-élèves. «L’hélicoptère est un moyen privilégié du bâtiment pour avoir une vision élargie de la situation navale» explique l’EV1 Johanne Dupont, chef du détachement de l’escadrille 22S.

Alouette III

Alouette III

L’emploi d’un hélicoptère permet de faire découvrir le travail aéro-maritime aux officiers-élèves et d’entraîner les marins des deux bâtiments du groupe Jeanne d’Arc aux opérations (comme la visite de bâtiment, la lutte contre la menace aérienne…).

Les personnels navigants de l’aéronautique navale et les membres du détachement sont des spécialistes du milieu aéro-maritime et habitués aux contraintes liées à l’emploi d’un hélicoptère dans le milieu maritime.

Ainsi, le détachement de l’escadrille 22S fait également office de «guide» auprès des détachements embarqués des autres armées comme celui de l’ALAT (Aviation légère de l’armée de Terre), composé de 2 Puma et 2 Gazelle .

Enfin, conclut l’EV1 Dupont, «la vie d’un détachement embarqué revêt plusieurs facettes qu’il va être intéressant d’aborder auprès des officiers-élèves notamment : la formation des pilotes et des membres d’équipages, le travail conjoint avec le bâtiment pour le maintien des qualifications de chacun ainsi que des aspects plus organiques et relationnels comme la gestion du personnel et le maintien du lien entre le détachement embarqué et son unité organique» .

L’amphibie, terrain de coopération entre marins et des terriens : «l’interarmées, une évidence qui ne peut que se renforcer»

La participation de l’armée de Terre a été initiée dès le premier déploiement de la Mission «Jeanne d’Arc» sur BPC en 2010. C’était alors à bord du BPC Tonnerre . Le LCL Carpentier, commandant le groupe tactique embarqué de la Mission «Jeanne d’Arc 2012» y était et revient pour cette 3ème édition. «Le déploiement du groupe amphibie Jeanne d’Arc est une mission interarmées à vocation de préparation opérationnelle. Pour le groupement tactique embarqué (GTE), il s’agit de s’entraîner aux opérations amphibies, dans un cadre national ou international» .

L’action du GTE auprès des officiers-élèves consiste donc à montrer les capacités de l’armée de Terre, ses savoir-faire et permettre d‘appréhender les contraintes propres à chaque armée. «La 9 ème brigade d’infanterie de marine a effectivement vocation à intervenir depuis la mer et développe une expertise dans le domaine de l’amphibie en s’entraînant régulièrement avec la Marine nationale comme avec les marines étrangères et notamment celle de Grande-Bretagne» précise le LCL Carpentier.

La brigade du «grand Ouest» comme on l’appelle fournit les éléments du GTE de la Mission «Jeanne d’Arc 2012» avec notamment une compagnie d’infanterie du 2ème régiment d’infanterie de Marine du Mans, un peloton de cavalerie légère blindée du régiment d’infanterie-char de Marine de Poitiers, une section mortier de 120 mm du 11ème régiment d’artillerie de Marine de La Lande d’Ouée et une section de sapeurs de Marine du 6ème régiment du génie d’Angers.

EV1 Marine Monjardé

Sources : © Marine nationale

Posted in D 640 Georges Leygues, Jeanne d'Arc, L 9015 Dixmude1 Commentaire

Les marsouins du 2e RIMa avec les officiers élèves de l’Ecole navale

Lundi, plus de 200 militaires de la 9ème Brigade d’Infanterie de Marine quitteront Toulon pour une mission de 5 semaines à bord du Bâtiment de projection et de commandement Dixmude, le navire qui embarque le stage d’application à la mer des officiers-élèves de l’Ecole Navale, la campagne Jeanne d’Arc.
110 marsouins de la 4éme compagnie du 2ème RIMa d’Auvours seront renforcés par des militaires du Régiment d’Infanterie Chars de Marine de Poitiers, du 11ème régiment d’Artillerie de Marine de la Lande d’Ouée et du 6ème Régiment du génie d’Angers. Ils constituent l’essentiel de la composante terrestre embarquée du groupement amphibie déployé en méditerranée pour la période concernée.
Le détachement participera à l’instruction des officiers-élèves en effectuant des manœuvres amphibies techniques et tactiques avec ses 50 véhicules (VAB, AMX 10RC, VBL, GBC…) en Corse, au Liban puis à Djibouti, où il séjournera jusqu’à fin avril pour un entraînement en zone désertique.

Le retour des marsouins est prévu avant les journées portes ouvertes du 2ème RIMa qui se dérouleront le samedi 19 et le dimanche 20 mai au camp d’Auvours à Champagné.

 

Extrait de Le Maine libre du vendredi 02 mars 2012

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Michel Tonnerre. Le dernier pirate

Le Lorientais Michel Tonnerre vient de livrer son 7e livret de navigation musicale. Le poète pirate, très malade, nous raconte ses souvenirs de bourlingueur. Embarquement.

Michel Tonnerre : Le dernier pirate

Michel Tonnerre : Le dernier pirate

«Ar mor», votre septième album, est sorti récemment chez Coop Breizh. Sans surprise, on retrouve des univers de ports interlopes, de voyages périlleux sur des océans lointains, de mousses aux yeux qui brillent quand ils regardent le large…
La mer, c’est mon univers. Depuis toujours: chez moi, on a tous cette passion. Mon grand-père s’est embarqué à 13 ans sur les thoniers de Groix. Et mes parents travaillaient avec les marins: mon père, mareyeur groisillon, s’était installé avec son frère et m’a transmis l’amour de ce métier. Je suis même rentré au lycée pour devenir officier de la marine marchande. Mais bon, j’étais trop flemmard… Aujourd’hui encore, tu me mets sur un cargo, et je pars tout de suite.

Comment finit-on par faire glisser l’encre après avoir toujours voulu lever l’ancre?
L’écriture, ça m’est venu comme ça, sans prévenir. Je me souviens de ma première chanson: j’ai eu un flash. Bien sûr, quand j’étais adolescent, j’avais écrit des petites chansons légères, un peu à la con… Mais là, les mots sont sortis tout seul. À ce moment-là, j’avais 18 ans et j’étais au lycée de Kersa, à Paimpol. Près du sillon de Talbert, il y avait un resto, et c’était le point de rendez-vous des copains, chaque week-end. C’était devant le sillon de Talbert. Comme aujourd’hui, je me suis posé et j’ai tout écrit d’un bloc, sans rature, sans revenir dessus… À la base, j’étais très matheux et pas du tout littéraire. Un type qui écrit en vers, il doit être fort en maths. Parce qu’une chanson, c’est carré. Moi, j’ai toujours eu du mal à écrire de la prose. Quand j’écris, c’est automatiquement en vers. Parfois, je me réveille la nuit, et j’écris en vers. Toute une chanson. Et le lendemain, je ne me souviens pas avoir écrit ça.

Votre première scène?
Ma première scène… Je crois que c’était à l’école. «The house of the rising sun» (The Animals). À 16 ans. Et ça m’avait déjà plus inspiré que le reste. Faut dire que l’école, ce n’était pas trop mon truc. Mais chanter, ça… Ensuite, je me suis lancé. Avec un copain, qui jouait de la guitare, on jouait devant des marins qui fréquentaient le dernier bar à putes de Lorient. Ce sont d’ailleurs ces dames qui prenaient le pognon des marins, à la suite des «représentations», et qui nous le remettaient. On chantait du Graeme Allwright, du Hugues Aufray, des trucs de boy-scout… C’était pas mal, comme apprentissage. Mais comme ça m’embêtait de ne rien avoir dans les mains, je me suis mis à la guitare. Avec une guitare entre les bras, les filles vous tendent plus facilement les leurs. Et le soir, dans ma chambre de pension, dans le noir, je plaquais les cordes de ma guitare pour qu’elles ne vibrent pas… et j’apprenais les accords. C’est comme ça que j’ai appris à jouer, même s’il faut l’avouer, je suis un très mauvais guitariste.

L’époque Djiboudjep s’est refermée sur un claquement de porte?
Oui… J’ai écrit beaucoup à cette époque, surtout du chant de marins, pour Djiboudjep. On tournait beaucoup, en jouant partout. On dormait un peu n’importe où. Un soir, on s’est allongé au milieu de 250 vaches, dans l’étable. À la fin, j’en ai eu marre et je l’ai dit. Ça a provoqué quelques engueulades et j’ai quitté le groupe. Plus tard, on s’est un peu fâché avec Mickael (Yaouank)… Mais le temps a arrangé tout ça.

Et les rêves d’embarquer?
Ils ne m’avaient pas quitté. Mais d’abord, je suis rentré dans l’entreprise de mon père. J’adorais ce boulot. Mais bon, ça n’a pas vraiment marché comme je le voulais. J’ai sans doute voulu aller trop vite. Il fallait beaucoup de liquidités et les banques ne prêtaient plus. En même temps, j’ai monté une affaire d’import-export avec un gros client espagnol. Et j’ai fait de la prison là-bas. Pour eux, il y avait évasion de devises… Un mois et demi en prison, mais ce n’était pas si terrible. Je rédigeais des lettres et des mots pour les détenus espagnols qui ne savaient pas écrire. Ça m’a d’ailleurs permis d’apprendre l’espagnol. On a fait appel au fisc en France et à la Douane pour qu’il vérifie nos comptes. Et on était clean. En revenant en France, ça s’est gâté. Ma femme est partie, l’entreprise a fait faillite. J’avais 38 ans. C’était le moment de me barrer au loin. Un jour, j’ai rencontré ce type qui faisait du cabotage. On est devenu amis et j’ai embarqué pour la Nouvelle-Calédonie, à bord de son cargo. J’ai découvert le Vanuatu, la Papouasie-Nouvelle Guinée, les îles Salomon… C’est en revenant à Lorient que j’ai décidé de monter mon groupe et je me suis vraiment investi dans la chanson.

Nombre de vos chansons sont devenues des classiques, des chansons qu’on pense héritées du répertoire traditionnel, sans savoir qu’elles ont été écrites par un auteur contemporain… N’est-ce pas un peu frustrant, parfois?
Non, cela me fait sourire. Au festival de chants de marins de Paimpol, un samedi soir, je me promenais et, à droite ou à gauche, je n’entendais que mes chansons. Sur un bateau, un groupe de chanteurs allait se lancer sur ce que le chef de choeur avait appelé, pour les spectateurs, «un chant traditionnel». Et puis, en se retournant, il dit: «Et justement, voilà son auteur qui passe derrière nous». Les gens ne comprenaient plus…

 

Extrait de Le Télégramme 5 mars 2012.

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Michel Tonnerre : Ar Mor, poésie-sur-mer

Michel Tonnerre

Michel Tonnerre

Son état de santé n’a pas permis au Lorientais Michel Tonnerre d’enregistrer en studio tous les morceaux de son nouvel album. Le résultat ne s’en ressent pas : «Ar Mor» est un disque iodé, entraînant, d’une puissante force évocatrice et poétique.

A noter : Ce samedi 3 mars, Michel Tonnerre dédicacera son nouvel album entre 15 et 18 H au magasin Coop Breizh, 60 rue du port à Lorient.

«Aux chapelles de pierre, je préfère les cathédrales de voile, églises de cristal en errance sur les mers, des soleils écarlates sur leurs vitraux de toile». Michel Tonnerre a écrit la phrase en exergue du livret d’«Ar Mor» (Coop Breizh), son nouvel album. C’est le septième d’un poète habité par la mer, la marine à voile et le voyage. Il ouvre sur «Un vieil air de bastringue». Un môme déambule dans une quelconque rue de Saint-Malo, en rêvant d’un embarquement. «L’histoire est toute simple. Je la chante sur une valse entraînante qui me plaisait bien pour démarrer le disque», confie Michel Tonnerre.

Chants de gaillard d’avant

D’autres jeunes personnages traversent ses chansons. Dans «Au Quai Billy», un gamin attend désespérément le retour de son frère, embarqué trois ans plus tôt à destination de San Francisco pour participer à la ruée vers l’or. Plus loin, l’auteur célèbre «Anna». «J’ai écrit cette chanson pour la fille de Michaël Yaouank à mon retour de Nouvelle-Calédonie, rapporte-t-il. La blondinette de quatre ans à l’époque a une vingtaine d’années aujourd’hui !» Michel Tonnerre a tiré ses premiers bords de parolier auprès de Michaël Yaouank, dans Djiboudjep, pionnier en 1970 des groupes de chants de marins en Bretagne. Pour compléter son répertoire, le Groisillon d’origine a alors écrit des morceaux comme «Quinze marins», «Satanicles» et «Le Gabier Noir», repris depuis par des centaines de formations, et qui passent encore pour des traditionnels. Quelques titres de l’album «Ar Mor» sont de la même veine : deux chants de gaillard d’avant, «Les trois caps», «Le Marlborough», et un chant de travail à hisser, «Oh di oh hey matelot». «Je les avais écrits pour Retour, un groupe de Saint-Nazaire, explique Michel Tonnerre. Je me suis permis de les reprendre à mon compte sur des arrangements différents. Je ne les avais jamais enregistrés auparavant». Dans la voix grave, burinée, rocailleuse de l’artiste, ils gagnent une dimension nouvelle.

Un raconteur d’histoires

Son dernier disque révèle aussi des trésors inédits, moins centrés sur la grande bleue. La ballade mélancolique «Oublié» chante les états d’âme d’un aventurier parti courir le monde, nourri des livres de Kerouac, London, Hemingway, Coloane… «Francisco Coloane est un auteur chilien dont la lecture m’a complètement scotché !», admire Michel Tonnerre. C’est sous son influence qu’il a placé en Terre de Feu son épique «Printemps 100002». L’amoureux des mots qui font rêver transporte alors l’auditeur «à la limite du clan des Alakalufs». Avec son refrain «Je suis un raconteur d’histoires», «Mirages» a tout d’un autoportrait. Un raconteur dont un simple grain peut nourrir l’inspiration, comme en témoigne «Sables». «J’adore cette chanson-là, avoue-t-il, parce qu’elle est faite de pas grand-chose. C’est une chanson heureuse !».

Article de Frédéric Jambon dans Le Télégramme du 1er mars 2012

Pour découvrir quelques extraits du nouvel album, visionnez l’émission Tendez l’oreille enregistrée à l’Echo Nova et diffusée sur Ty-télé le mecredi 29 février 2012, dans laquelle Michel nous propose Les 3 Caps, Marlborough et l’incontournable Mon p’tit garçon plus une anecdote du festitorche.

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Journal de bord du Georges Leygues

1er mars 2012 : Mise à l’eau du poisson !

Photo/crédits/ ASP Ledru

Photo/crédits/ ASP Ledru

Le « Georges Leygues » continue son transit vers Toulon et c’est avec une mer calme et un magnifique soleil que les différents services du bâtiment poursuivent leurs entraînements. La matinée fut consacrée, entre autres, à la mise à l’eau du sonar remorqué afin de le tester et de le paramétrer.

L’après-midi a été mise à profit pour la validation de qualification des pilotes de l’alouette III. Cette activité fut suivie par un exercice de sécurité mené par les officiers-élèves. En fin de journée, tout le bord a été convié à une séance de sport sur le pont d’envol du bâtiment, dispensée par les fusiliers marins du bord.

Photo/crédits/ ASP Ledru

Photo/crédits/ ASP Ledru

 

29 février 2012 : Détroit de Gibraltar en vue

 

Equipement NBC

Equipement NBC

Ce mercredi 29 février, alors que nous nous rapprochons du détroit de Gibraltar, dont la traversée est prévue cette nuit, l’équipage du Georges Leygues a effectué un exercice majeur de réaction à une explosion nucléaire proche de la zone de patrouille du bâtiment.

La matinée fut consacrée aux formations individuelles et à la prise des mesures préparatoires matérielles à la traversée d’un nuage radioactif.

L’exercice a ensuite eu lieu de 15h à 17h, en grandeur nature.

Situation NBC à la passerelle

Situation NBC à la passerelle

 

Par FASM Georges Leygues le jeudi,  1 mars 2012, 22:30


28 février 2012 : Un début de mission actif !

 

Cette deuxième journée à la mer a été marquée par une intense activité.

Officiers-Elèves à bord du Georges Leygues

Officiers-Elèves à bord du Georges Leygues

La matinée a débuté par des mouvements d’hélicoptères VERTREP (treuillage de charge par hélicoptère) destinés à la qualification d’un jeune pilote de l’Alouette III. Ces treuillages furent l’occasion de mener un exercice de sécurité (SECUREX) de type crash hélicoptère. Cet exercice a permis aux OE ainsi qu’à l’ensemble de l’équipage de prendre ses marques et d’apprendre à travailler ensemble.

Pompiers lourds

Pompiers lourds

Le cap Finisterre fut franchi aux alentours de midi, nous approchant du détroit de Gibraltar que nous devrions franchir mercredi. Cet éloignement des côtes a été mis à profit pour procéder à plusieurs séances de tirs de mitrailleuses 12,7mm. La journée se termine par un magnifique coucher de soleil à la mer et un repos bien mérité avant les nombreuses activités du lendemain !

Préparation de bandes de munitions de 12,7 mm

Préparation de bandes de munitions de 12,7 mm

 


27 février 2012 : Le « Georges Leygues appareille »

 

Les familles des marins de la frégate « Georges Leygues » étaient venues en grand nombre pour saluer le départ en mission du bâtiment brestois.

FASM Geroges Leygues

FASM Geroges Leygues

C’est en effet hier, le 27 février, que le « Georges Leygues » a appareillé afin de rejoindre le BPC Dixmude à Toulon pour le grand départ de la mission Jeanne d’Arc le 5 mars. Mission opérationnelle de 5 mois qui emmènera entre autres 140 officiers élèves « loin, longtemps, en mission et en équipage ».

A la coupée du Georges Leygues

A la coupée du Georges Leygues

De nombreuses autorités étaient également présentes aujourd’hui : le vice amiral d’escadre Magne (amiral commandant la force d’action navale), le contre amiral de Briançon, commandant l’Ecole Navale et le commissaire général Parlange (commandant du groupement de soutien de la base de Défense Brest-Lorient) et le capitaine de vaisseau Demeocq, adjoint à Brest du VAE Magne.

FASM Georges Leygues

FASM Georges Leygues

Sur ce premier transit entre Brest et Toulon les marins du « Georges Leygues » accueillent et forment trente et un élèves de la spécialité ENERG (énergie) de l’Ecole Navale.

Par FASM Georges Leygues le mardi, 28 février 2012, 19:58

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