Archive | décembre 28th, 2011

Le BPC Dixmude et la FASM Georges Leygues formeront le groupe Jeanne d’Arc 2012

Arrivée du BPC Dixmude à Toulon le 13 juillet 2011 - © Marine nationale / JM Casanova

Arrivée du BPC Dixmude à Toulon le 13 juillet 2011 - © Marine nationale / JM Casanova

Partir loin, longtemps, en mission et en équipage, telle est la devise de la Mission Jeanne d’Arc 2012. Cette mission de formation constitue le premier déploiement de longue durée ainsi que le premier contact avec les opérations pour les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine. Cette formule de formation au sein du groupe Dixmude / Georges Leygues offre la possibilité aux officiers élèves de découvrir, dès leurs études, l’interarmées et l’amphibie qui sont deux des enjeux stratégiques majeurs de l’environnement actuel.

Après le Tonnerre et le Mistral , c’est au Dixmude de prendre la relève de ses aînés pour assurer la Mission Jeanne d’Arc, profitant ainsi d’un déploiement multifacettes gagnant-gagnant. En effet, la Mission Jeanne d’Arc 2012 est l’occasion idéale de réaliser les essais en eaux chaudes dans l’océan Indien et en Atlantique sud du Dixmude (la phase 2 de la vérification des capacités militaires) , d’entraîner le groupement tactique de l’armée de terre aux opérations amphibies, de participer aux opérations dans les zones de déploiement du groupe et évidemment de former les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine.

Le départ de la Mission Jeanne d’Arc est prévu début mars 2012, de Toulon.

Extrait du site Marine Nationale – Mise à jour : 20/12/2011 10:01

Frégate anti-sous-marine Type F 70 © Marine nationale - © Marine nationale

Frégate anti-sous-marine Type F 70 © Marine nationale - © Marine nationale

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Le groupe Jeanne d’Arc 2012 avec le Dixmude et le Georges-Leygues

L 9014 Dixmude

L 9014 Dixmude

Le BPC Dixmude et la FASM Georges Leygues formeront le groupe Jeanne d’Arc 2012 dont le départ est prévu début mars 2012, de Toulon. C’est ce qu’annonce la Marine nationale sur son site. La Royale précise que « la Mission Jeanne d’Arc 2012 est l’occasion idéale de réaliser les essais en eaux chaudes dans l’océan Indien et en Atlantique sud du Dixmude (la phase 2 de la vérification des capacités militaires), d’entraîner le groupement tactique de l’armée de terre aux opérations amphibies, de participer aux opérations dans les zones de déploiement du groupe et évidemment de former les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine.« 

 

L’an dernier, 135 éleves avaient embarqué sur le BPC Mistral. 2012 marquera la 3ème édition de la « mission Jeanne d’Arc » avec un BPC et une frégate d’accompagnement.

Extrait du blog « Lignes de Défense » de Philippe Chapleau

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Jeanne d’Arc fait une première infidélité à Brest

Pour la première fois en cent ans, le traditionnel départ n'aura pas lieu à Brest mais à Toulon.

Pour la première fois en cent ans, le traditionnel départ n'aura pas lieu à Brest mais à Toulon.

Le groupe école des officiers élèves de la Marine partira de Toulon en mars, à bord du BPC Dixmude et de la frégate Georges Leygues. Brest était le port de départ depuis 100 ans !

 

Le départ de la mission Jeanne d’Arc est prévu « début mars 2012, de Toulon », selon la Marine nationale. Il s’agit du stage d’application à la mer des futurs officiers de Marine. Tous les ans, ils sont environ 130 à embarquer ainsi aux côtés de marins et officiers aguerris, pour répéter les exercices de commandement des manœuvres. En 2012, pendant quatre mois et demi, ils navigueront en océan Indien et océan Atlantique sud.

«Question de bon sens»

Pour Brest, c’est un premier rendez-vous manqué. Depuis cent ans les départs de missions école Jeanne d’Arc se sont fait de Brest. Mais le navire Jeanne d’Arc est désarmé depuis 2010. Et c’est le BPC Dixmude, basé à Toulon, qui prend la relève. Conçu par DCNS et construit à Saint-Nazaire par STX, ce bâtiment de 200 mètres sera livré à la Marine début 2012. À Toulon depuis juillet, « il doit s’entraîner avant son départ et ne pourra pas remonter à Brest », explique la Marine nationale.

« C’était à prévoir », a déclaré Jean-Jacques Messager, président de l’association des anciens de la Jeanne. « On aurait préféré Brest. Mais c’est une question de bon sens aussi ».

Engagement moral de la Marine

Depuis deux ans, pour préserver les symboles, la Marine a gardé le nom Jeanne d’Arc pour le groupe école (le BPC et la frégate qui l’accompagne). Aussi, « le chef d’état-major de la Marine s’est engagé moralement à effectuer les départs ou arrivées à Brest », rappelle Marine Monjardé, officier de presse au Sirpa Marine. « Pour le symbole et le rayonnement économique, la Ville de Brest y tient beaucoup, répondait l’amiral Forissier au printemps dernier. L’École navale se trouve à Brest. Par ailleurs, la place est plus contrainte à Toulon pour les cérémonies familiales. » Les principaux élèves sont effectivement ceux de l’Ecole navale à Lanvéoc-Poulmic, même si le stage touche aussi quelques éléments de l’école du commissariat de Marine, de l’école d’administration des Affaires maritimes, de l’école du service de santé des Armées, de Saint-Cyr, et une dizaine d’étrangers.

Moins de familles sur les quais

Depuis les années 1960, ces départs et arrivées, reportés de la Penfeld à Lanninon n’étaient déjà plus visibles du grand public. Mais les familles des marins y assistaient par dizaines, donnant lieu à de larges couvertures médiatiques d’embrassades et de mouchoirs agités. Plusieurs ministres et présidents y ont participé. Sans la « vraie » Jeanne, l’intérêt s’est émoussé. Une centaine de personnes seulement étaient au départ en 2010. En 2011, il n’y a même pas eu de cérémonie de retour, les élèves ayant débarqué de façon anticipée à Toulon.

Toutefois, le lien n’est pas complètement rompu entre Brest et la Jeanne. Les missions économiques menées par les élus, chefs d’entreprises et universitaires perdurent depuis 1992, en profitant d’une escale du groupe école (Émirats arabes unis l’an dernier). Et la Marine l’assure : cette année, « le retour se fera à Brest, fin juillet ».

Plus de navire-école dédié

Un navire-école de la Marine existait à Brest depuis 1864. Jean Bart, Donawerth, Renommée, Flore, Iphigénie et Duguay-Trouin se sont succédé dans cette mission. Dès 1912, le stage, appelé « croisière » puis « campagne » s’est fait à bord d’un bâtiment nommé Jeanne d’Arc (1). D’abord sur un croiseur cuirassé, puis sur un croiseur-école et enfin sur le fameux porte-hélicoptères, désarmé en 2010. Économies obligent, alors que la dernière Jeanne était en fin de vie (46 campagnes !), la Marine a choisi qu’il n’y aurait plus de navire spécialement dédié à la formation, mais que le stage aurait lieu de façon tournante, sur un bâtiment opérationnel.

Des BPC basés à Toulon

Les Bâtiments de projection et de commandement (BPC), ont pris le relais de la Jeanne. Tonnerre en 2009, Mistral en 2010, ce sera le Dixmude en mars prochain. Tous basés dans le port méditerranéen.

Dès lors, même si la conserve, la frégate accompagnatrice du groupe école Georges Leygues, est encore basée à Brest, la ville a perdu un lien direct naturel avec ces grands voyages autour du monde. Les 180 familles de marins du BPC sont toulonnaises. Elles étaient 450 à Brest pour la Jeanne.

Depuis le départ des porte-avions dans les années 1970, la flotte de surface a glissé vers Toulon, laissant à Brest la spécialité des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE).

Plus de 700 personnes en mission

Le groupe école compte environ 130 élèves, deux équipages de 195 personnes sur le Georges Leygues et 180 personnes sur le BPC. L’an dernier, il avait embarqué environ 200 militaires de l’armée de terre pour des exercices interarmées.

Voir la vidéo du dernier retour à Brest de la Jeanne en 2010.

(1) L’Edgar Quinet a peu de temps pris le relais à la fin des années 1920. Et une coupure dans la formation a eu lieu pendant la seconde guerre mondiale.

 

Extrait de Ouest-France du mercredi 27 décembre 2011

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