Archive | juin 17th, 2011

Signature vendredi pour la vente de deux navires Mistral à la Russie

BPC Mistral

BPC Mistral

SAINT-PETERSBOURG (AFP) – La vente de deux navires de guerre français Mistral à la Russie, objet de négociations depuis des mois, va être signée vendredi au Forum économique de Saint-Pétersbourg, a affirmé l’agence Ria Novosti citant le patron de chantiers navals publics russes.

Selon Ria Novosti, qui indique citer le patron des chantiers OSK Roman Trotsenko, le contrat doit être signé au Forum de Saint-Pétersbourg vers 17H00 locales (13H00 GMT).

Le contrat, d’un montant de plus d’1,1 milliard d’euros, doit être signé par des responsables du chantier français DCNS et du groupe public Rosoboronexport, selon l’agence russe, Ria Novosti.

Un porte-parole du ministère français de la Défense avait annoncé jeudi la signature « imminente » du contrat.

Il avait cependant indiqué que ce contrat concernait la vente à la Russie du « nombre de bâtiments qui était prévu » dans l’accord de principe auparavant conclu, soit quatre au total.

Paris et Moscou avaient annoncé le 26 mai, peu avant l’ouverture du sommet du G8 à Deauville (nord-ouest de la France), la signature d’un « accord définitif » sur la fourniture controversée de ces quatre navires, au terme de délicates négociations sur le prix et les transferts de technologies exigés par les Russes.

Selon le montage industriel confirmé à Deauville, deux exemplaires destinés à la marine russe doivent être construits pour l’essentiel par les chantiers français STX de Saint-Nazaire (ouest), les deux autres en Russie.

Le premier navire, qui sera construit à 80% par STX, devrait être livré en décembre 2013.

Long de 200 m et jaugeant 21.600 tonnes, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral est capable de transporter des hélicoptères, des chars et de nombreuses troupes.

Plus encore que le prix de vente des Mistral et la répartition exacte du contrat entre les industriels des deux pays, la question des transferts de technologie a longtemps retardé la conclusion du contrat.

Moscou exigeait notamment la livraison d’exemplaires dotés de tous les raffinements des systèmes de commandement qui équipent les deux bâtiments déjà en service dans la marine française.

C’est la première fois qu’un pays membre de l’Alliance atlantique doit livrer du matériel militaire « sensible » à Moscou, ce qui a suscité les critiques de Washington, mais aussi celles des pays baltes et de la Géorgie, anciens satellites de Moscou.

© 2011 AFP (Reproduit de puis le site de Libération)

Posted in BPC0 commentaire

Baptême de l’Adroit et vente de Mistral se téléscopent

Non seulement, et contrairement à ce qui était annoncé Christine Lagarde n’est pas à DCNS Lorient ce vendredi matin mais le PDG de l’entreprise de construction navale est lui aussi absent.
En effet, Patrick Boissier est aujourd’hui à Saint-Petersbourg afin de finaliser la vente d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral aux Russes, navire conçu par le tandem STX France et DCNS.

 

Isabelle Le Ny - Marraine de l'Adroit

Isabelle Le Ny - Marraine de l'Adroit

Priée de renoncer

Autant dire que la manifestation de ce matin à Lorient a singulièrement perdu de son éclat, sachant que le n° 2 de DCNS, Bernard Planchais, accompagne quant à lui le Ministre de la Défense Gérard Longuet à Cherbourg… Parallèlement, on en sait un peu plus sur les raisons de la tardive défection de Christine Lagarde.

Du fait de ses fonctions de ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, elle aurait été priée de renoncer à son déplacement alors que le président de la République Nicolas Sarkozy doit rencontrer la Chancelière allemande Angela Merkel aujourd’hui à propos de la situation économique de la Grèce.

Il a d’abord été annoncé que ce serait une ingénieure de DCNS qui serait la marraine du bâtiment. Mais il s’agit en fait d’Isabelle Le Ny, 39 ans, qui a été désignée. Elle est entrée comme apprentie à DCNS-Lorient à l’âge de 16 ans. Elle est aujourd’hui technicienne qualité dans le programme du patrouilleur Gowind, construit sur les fonds propres du constructeur naval.

C’est elle qui a été désignée pour être la marraine du navire, baptisé ce vendredi matin sur le site. Elle a remplacé, dans ce rôle, le ministre de l’Economie, Christine Lagarde qui s’est décommandée jeudi soir car elle était retenue à Paris pour préparer la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sur la situation économique en Grèce.

Le baptême du patrouilleur l'Adroit va se faire sans la ministre et sans le PDG de DCNS.

Le baptême du patrouilleur l'Adroit va se faire sans la ministre et sans le PDG de DCNS.

En revanche le chef d’Etat-major de la Marine, l’amiral Pierre-François Forissier était bien là. Il a donné des précisions sur le programme du patrouilleur qui, dès 2012, sera prêté à la Marine nationale pour une durée de trois ans. Après une session d’entraînements de l’équipage, direction l’Océan Indien.

Nous voici rassurés… on pensait Chritine Lagarde invitée à déjeuner chez Bernard Tapie ou retenue à New York pour récupérer les clefs du frigo du bureau de DSK 🙂

Posted in BPC, OPV0 commentaire

La France vue par les médias russes : Fin du feuilleton Mistral ?

Le Mistral à Saint Peterbourg en 2010

Le Mistral à Saint Peterbourg en 2010

Mistral : où en est le contrat ?

Les médias russes rapportent que le contrat de vente de quatre Bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral français à la marine russe a été discrètement signé à Paris vendredi dernier. L’information a été révélée  samedi par le quotidien français La Tribune.

La source qui connaît bien le déroulement des négociations a confirmé au quotidien Kommersant qu’une délégation de Rosoboronexport a signé le 10 juin à Paris le contrat avec le groupe français DCNS. Les deux premiers porte-hélicoptères seront construits par le  chantier naval de Saint-Nazaire pour un montant de 1,2 milliard d’euros. Les deux autres par OSK, le Groupe unifié de construction navale russe associé à des sous-traitants français. La source a également confirmé l’information diffusée par La Tribune comme quoi les navires seraient équipés du Système d’Exploitation Navale des Informations Tactiques (SENIT 9). Le transfert de ces technologies à la Russie n’est pas prévu.

Les technologies de construction du navire, c’est ce qui avait fait l’objet de très longues négociations entre Moscou et Paris, rappelle le journal. La Russie insistait sur l’inclusion dans le contrat des licences et de la documentation technique pour 980 millions d’euros, alors que la France insistait à son tour sur 1,2 milliard de dollars. Finalement, selon le journal, c’est le prix français qui a été retenu mais à l’exclusion des technologies, ce qui a suscité des réactions négatives dans plusieurs médias russes.

Un accord précède la signature

Mais cela a été précisé plus tard, c’est un protocole d’intention, soit un accord, qui a été signé et non un contrat. « Moscou et Paris ont parafé le contrat sur les Mistral. Il s’agit là d’un document intermédiaire avant la signature du contrat définitif », rapporte Interfax.

« La signature du contrat devrait être officiellement annoncée le 21 juin, à l’occasion de la visite en France du premier ministre russe Vladimir Poutine »,  précise l’Agence RIA Novosti.

Le service de presse de l’agence russe d’exportation d’armements Rosoboronexport a également fait une déclaration spéciale : « Nous tenons à informer en rapport avec les publications dans les médias et les vifs échos suscités par la réalisation du projet d’achat des BPC français Mistal pour la Marine russe, que les négociations sont au stade de finalisation des aspects techniques dans le cadre des accords conclus antérieurement ». Rosoboronexpport refuse catégoriquement de faire des commentaires plus précis.

Le journal Rossiïskaïa gazeta a appris que  les négociations principales se poursuivaient actuellement à Moscou et non pas en France. Elles sont entrées en phase finale et sont très intenses.

Après des négociations houleuses, le débat subsiste

La longue phase des négociations a vraisemblablement pris fin mais le débat qui vise à savoir si la Russie a besoin de ces navires et pourquoi les conditions du contrat n’incluent pas le transfert de technologies de fabrication à la patrie russe, se poursuivra encore longtemps.

« Cette acquisition doit nous donner plaine satisfaction », indique une source de  Kommersant au ministère de la Défense. L’achat de navires de cette classe aidera à renforcer la Marine nationale.

Igor Korotchenko, expert en questions militaires et rédacteur en chef de la revue Natsionalnaïa oborona (Défense nationale), s’en prend à cette opinion dans les pages de Rosbalt.

« Le fait que la Russie se voir refuser l’achat de technologies vide dans une grande mesure le contrat de son sens. Nous disposons des navires de combat prêts à l’emploi mais nous sommes incapables de les fabriquer chez nous. Il faut aussi comprendre que Sarkozy ne peut pas agir au mépris des procédures imposées par l’OTAN. La France a certaines contraintes en ce qui concerne le transfert de technologies, surtout s’agissant des systèmes sophistiqués », a-t-il souligné.

Extrait de la Voix de la Russie

Posted in BPC0 commentaire

Lorient : Christine Lagarde baptise L’Adroit

L'Adroit, achèvement à flot (© : DCNS)

L'Adroit, achèvement à flot (© : DCNS)

C’est aujourd’hui, sur le site DCNS de Lorient, que le premier patrouilleur hauturier (Offshore Patrol Vessel – OPV) de la famille Gowind est inauguré. Le bâtiment sera baptisé L’Adroit par Christine Lagarde, ministre de l’Economie et des Finances. L’Etat, actionnaire à 75% de DCNS (le reste du capital étant détenu par Thales) marque ainsi son soutien à une initiative très originale de l’industriel. Afin de promouvoir sa nouvelle gamme d’OPV et de corvettes, DCNS a, en effet, réalisé pour la première fois, sur fonds propre, un prototype. Ce bâtiment a pour vocation d’être éprouvé à la mer et, ainsi, démontrer ses capacités dans des conditions réelles d’utilisation pour séduire des acquéreurs potentiels. Pour cela, DCNS met L’Adroit à la disposition de la Marine nationale durant trois ans. Pendant cette période, les militaires français pourront utiliser ce patrouilleur, qui sera basé à Toulon, pour des missions opérationnelles. Et, dès début 2012, l’OPV réalisera une tournée internationale avec plusieurs démonstrations au profit d’éventuels futurs clients. Ce navire sera donc bien une vitrine flottante et c’est la raison pour laquelle plusieurs industriels (*) ont fourni gratuitement des équipements (radar, système de veille et d’identification, communications, système d’aide à l’appontage, drone…) Pour DCNS, le marché visé est à l’export, mais aussi sur le plan national. La marine française doit, en effet, renouveler ses patrouilleurs et, au début de la prochaine décennie, ses frégates de surveillance. En tout, 18 nouvelles unités de type OPV sont souhaitées.
Long de 87 mètres pour un déplacement de 1 450 tonnes en charge, L’Adroit sera armé par un équipage de 30 personnes et pourra accueillir 29 passagers. Il dispose d’une plateforme pour un hélicoptère de 10 tonnes et un abri pour une machine de 5 tonnes. Il mettra notamment en œuvre le drone Camcopter S-100 de Schiebel et disposera, à l’arrière, d’un système de mise à l’eau rapide pour deux embarcations de type commando. L’armement, léger, sera composé d’un canon de 20mm et de mitrailleuses de 12.7mm (Malheureusement, la pièce située à l’avant serait manuelle et non télé-opérée, comme prévu initialement).

Vue de ce que sera L'Adroit une fois achevé

Vue de ce que sera L'Adroit une fois achevé

______________________________________________

(*) Terma (radar Scanter) Thales (systèmes d’ALerte et de TEnue de Situation de SurfacE : Altesse, et Vigile LW), de Thémys (intégration d’équipements COTS aux besoins militaires), Schiebel (drone aérien Camcopter S-100), Flir Systems (système optronique gyrostabilisé FLIR TALON), Lacroix Defense & Security (lance-leurres SYLENA), LinkSrechts (système d’aide à l’appontage) ou encore CAMKA (système permettant de mener des opérations à distance – maintenance, télémédecine, actions de police judiciaire..) La société Marc SA a, de son côté, fourni les échafaudages permettant l’accès en hauteur à toutes zones de travail.

 

Extrait de Mer&Marine du 17 juin 2011

Posted in OPV0 commentaire

Navires de guerre : Moscou et Paris signent aujourd’hui

Le BPC Mistral/AFP

Le BPC Mistral/AFP

Annoncé lors du dernier G8 de Deauville, le contrat franco-russe portant sur la vente du porte hélicoptère Mistral doit être signé vendredi après midi dans le cadre du forum économique de Saint-Petersbourg.

Le contrat franco-russe portant sur la vente du porte hélicoptère Mistral doit être signé vendredi après midi lors du forum économique de Saint-Petersbourg en présence du chef du Kremlin, Dimitri Medvedev. Annoncé lors du dernier G8 de Deauville, il porte sur la construction de deux navires à Saint-Nazaire chez STX, mais sous maîtrise d’oeuvre de DCNS, pour 1,2 milliard d’euros environ.

«  Ces deux porte hélicoptères seront produits en France, avec un pourcentage de contenu russe de 20% pour le premier et 40% pour le second. Pour les deux suivants, dont les chantiers russes deviendront maîtres d’oeuvre, de nouvelles négociations devront être lancées dans un second temps. Ce n’est pas sûr qu’elles aboutissent » , explique-t-on de source proche à Moscou.

Les technologies exigées par Moscou, qui portent sur le mode de construction, des outils de communication et le système de navigation, seront intégrées dans les deux premiers navires fabriqués en France. Paris et Moscou se sont finalement accordés sur un transfert a minima, après de longues négociations. Mais, pour les inclure dans les deux bâtiments suivants, la Russie devra payer pour ce transfert.

« Les négociateurs russes ont mis une pression terrible sur les prix , témoigne cette même source. Ils souhaitaient le transfert de technologie dès le début et exigeaient des garanties de la partie française sur la fabrication des deux appareils produits en Russie, ce qui n’était pas possible ». Le contenu français sera de 40% pour le troisième appareil et 20% pour le dernier.

16/06 | 18:06 | mis à jour à 18:07 | Benjamin Quenelle et Alain Ruello pour Les Echos

Posted in BPC0 commentaire

Sagem met à disposition des équipements pour l’OPV Gowind

Si le premier patrouilleur hauturier (OPV) de la famille Gowind, qui sera baptisé aujourd’hui à Lorient, est réalisé sur fonds propres par DCNS, le groupe naval n’est pas le seul à investir dans ce bâtiment. Sagem (groupe Safran) est l’un des principaux membres du club de partenaires réunis autour de DCNS pour équiper L’Adroit, qui sera mis à disposition de la Marine nationale durant trois ans (2012 – 2015) et dont l’une des vocations principales est de servir de vitrine flottante. « L’intérêt de Sagem est de faire connaître ses produits dans un environnement réaliste. C’est une sorte de show room flottant et, dans le cadre des accords de partenariat que nous avons avec DCNS, nous avons un partage des activités commerciales et de promotion, avec notamment la possibilité d’organiser des visites et démonstrations au profit de nos prospects. Nous avons donc un retour sur investissement en termes de marketing », explique-t-on chez Sagem.

SIGMA 40 équipe de nombreux navires, comme les FREMM (© : SAGEM)

SIGMA 40 équipe de nombreux navires, comme les FREMM (© : SAGEM)

Une centrale inertielle SIGMA 40D

A ce titre, l’industriel met à disposition deux équipements fondamentaux. Le premier est une centrale inertielle SIGMA 40D. Ce système, qui fait partie d’une famille de centrales conçues pour équiper des bâtiments allant du patrouilleur à la frégate (Horizon, FREMM, Baynunah…) en passant par les sous-marins (comme les futurs Barracuda), a deux fonctions principales. D’abord, il donne un cap et une référence verticale servant à stabiliser les armes et les senseurs. Ensuite, il sert pour la navigation, en permettant de disposer, avec la technologie gyrolaser et grâce à des accéléromètres très précis, de données inertielles pour extrapoler la position du navire. « Cela peut paraître superfétatoire à l’heure du positionnement par satellite mais il faut savoir que le GPS peut être brouillé ou bien qu’un navire peut recevoir de faux signaux GPS. L’avantage de la centrale inertielle dans le domaine militaire est qu’elle n’a pas besoin de données extérieures et qu’elle est très robuste. Elle peut encaisser des chocs et garder ses performances dans un environnement hostile, par exemple électro-magnétiquement », explique un spécialiste des systèmes navals chez Sagem.

EOMS NG: Un outil multifonctions pour la veille, l’identification et la conduite de tir

L’Adroit sera également équipé de l’EOMS NG. Ce nouveau système multifonctions permet d’assurer une veille infrarouge, l’identification de cible et même le pilotage des armes. Il est donc particulièrement intéressant pour des bâtiments de la gamme OPV ou même de plus petits navires, dépourvus la plupart du temps de radars sophistiqués et de conduite de tir. Sur Gowind, l’EOMS NG sera intégré au système de lutte Polaris de DCNS, les informations étant traitées par les opérateurs sur des consoles multifonctions. En mode veille, le système assure une couverture panoramique autour du navire avec une caméra infrarouge. Puis, en cas de détection, le système se focalise sur la piste et utilise alors la caméra infrarouge ou une caméra TV à forte résolution pour identifier l’objet détecté. Enfin, un télémètre laser qui mesure la distance et un écartomètre vidéo permettent au calculateur balistique intégré de calculer une solution de tir, afin de piloter un canon télé-opéré ou pour le guidage d’un missile.

Retour d’expérience

Système EOMS NG, ici installé sur le BPC Mistral

Système EOMS NG, ici installé sur le BPC Mistral

La mise en œuvre de l’EOMS NG sur L’Adroit permettra à Sagem de poursuivre son retour d’expérience à la mer sur ce système et, plus particulièrement, sur un OPV. Car l’équipement a déjà été testé avec succès sur la frégate Cassard, qui l’a utilisé durant deux mois cet hiver en lieu et place de son système Vampir. Et l’EOMS NG intéresse également la marine française pour des unités de grandes dimensions. Ainsi, le bâtiment de projection et de commandement Mistral, qui va bientôt achever la mission Jeanne d’Arc, a embarqué le système avant de partir de Toulon en février dernier. Aux près de 1 000 heures de fonctionnement sur le Cassard se sont déjà ajoutées 5 000 heures supplémentaires sur le Mistral. « Avec L’Adroit et son utilisation par la Marine nationale durant trois ans, nous aurons un retour d’expérience supplémentaire, ce qui nous permettra d’améliorer encore le produit ».
Comme Sagem, d’autres industriels ont rejoint le club de partenaires initié par DCNS pour équiper le premier OPV de la gamme Gowind. Il s’agit notamment de Terma (radar Scanter), Thales (systèmes d’ALerte et de TEnue de Situation de SurfacE : Altesse, et Vigile LW), de Thémys (intégration d’équipements COTS aux besoins militaires), Schiebel (drone aérien Camcopter S-100), Flir Systems (système optronique gyrostabilisé FLIR TALON), Lacroix Defense & Security (lance-leurres SYLENA), LinkSrechts (système d’aide à l’appontage) ou encore CAMKA (système permettant de mener des opérations à distance – maintenance, télémédecine, actions de police judiciaire…) La société bretonne Marc SA a, de son côté, fourni les échafaudages permettant l’accès en hauteur à toutes zones de travail.

Extrait de Mer&Marine du 17 juin 2011

Posted in OPV0 commentaire