Archive | mars, 2011

Thales pourrait prendre le contrôle de DCNS

Dassault Aviation ne s’opposerait pas à ce que Thales, dont il est l’actionnaire industriel de référence, prenne plus de 50 % du leader européen du naval militaire.

Thales pourrait prendre le contrôle de DCNS, le constructeur français de porte-avions, sous-marins et autres frégates. Le groupe de défense et de sécurité, détient déjà 25 % du capital de DCNS. Au terme d’un pacte signé entre l’État et Dassault Aviation lorsqu’il est devenu l’actionnaire industriel de référence de Thales, ce dernier détient une option d’achat sur 10 % supplémentaire du capital de DCNS. Dassault Aviation ne s’opposerait pas à ce que Thales puisse monter plus haut encore jusqu’à en prendre plus de 50 % donc le contrôle.

Mais Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation, pose un préalable: « traiter le problème des ouvriers d’état » surtout si «on veut entrer en compétition à l’internationale». Mis à disposition de DCNS, les quelque 6 000 ouvriers d’état relèvent de l’État par exemple en matière de d’augmentation de salaires. Pour 2011, le décret pris a gelé les augmentations de salaire en 2011, « hormis celles liées à l’avancement des personnels concernés », précise DCNS dans lequel se côtoient plusieurs statuts: fonctionnaire, salariés de droit privé et ouvriers d’état dont le statut est un héritage de l’époque où le constructeur était un arsenal.

Afin de laisser à l’État le temps pour mener la réflexion sur ce sujet, Luc Vigneron, PDG de Thales, a proposé de décaler d’un an la levée de l’option qui amène Thales à détenir 35 % du leader européen du naval militaire.

 

17/03/2011 – Véronique Guillermard – Le Figaro

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DCNS. L’OPV Gowind mis à l’eau sous pavillon français

Mesurant 87 mètres, le patrouilleur hauturier Gowind a une autonomie de 8.000 milles nautiques. Sa mise à flot est programmée au cours du printemps. (Photo : DCNS).

Mesurant 87 mètres, le patrouilleur hauturier Gowind a une autonomie de 8.000 milles nautiques. Sa mise à flot est programmée au cours du printemps. (Photo : DCNS).

Après bien des atermoiements sur la nature juridique de l’OPV Gowind, le patrouilleur hauturier battra bien pavillon français durant ses essais en mer. La mise à l’eau est prévue au printemps.

La réalisation de l’OPV(1) Gowind se poursuit au sein du centre DCNS de Lorient. La jonction du flotteur ayant été achevée à la fin de la semaine dernière, tous les efforts se concentrent désormais sur le prochain objectif: la mise à flot du navire au cours du printemps.

Construit sur fonds propres…

Ce bâtiment est le premier de série d’une gamme conçue pour optimiser les outils de surveillance et d’intervention des marines et garde-côtes. Les équipes de DCNS ont réalisé la semaine dernière les soudures qui relient la partie avant du navire au reste du flotteur, achevant ainsi l’opération de jonction. L’intégration des différents systèmes se poursuit à bord du navire conformément au calendrier. La mise en place des pièces reliant les moteurs aux hélices et la pose des câbles de réseaux de l’avant vers l’arrière du patrouilleur représentent deux phases importantes dont la réalisation est déjà bien avancée. Courant avril débuteront les travaux de peinture de la coque du navire. Ces opérations se poursuivant au bon rythme, la mise à flot de l’OPV Gowind, premier patrouilleur hauturier construit sur fonds propres par DCNS, interviendra donc au cours du printemps. Et donc bien sous pavillon tricolore. Le statut privé du patrouilleur durant ses essais avait ouvert le débat sur l’impossibilité juridique (une première) de battre pavillon français. L’idée d’avoir recours à des pavillons étrangers avait été émise. «Les choses sont rentrées dans l’ordre», indique aujourd’hui DCNS.

… et en moins de 20 mois!

Le patrouilleur hauturier Gowind est réalisé au sein du centre DCNS de Lorient dans le cadre d’un chantier spécifique. Une équipe programme multidisciplinaire et polyvalente dispose d’une grande autonomie dans tous les domaines. Cette organisation permet de réaliser le navire dans un délai record – moins de 20 mois – entre la découpe de la première tôle et la mise à disposition de la Marine nationale fin 2011. Une fois achevé, le patrouilleur hauturier sera en effet mis à la disposition de la Marine nationale pendant trois ans, avec pour objectif d’obtenir une qualification «sea proven» (éprouvé en opérations), ce qui conférera à DCNS un atout sans équivalent pour la promotion de Gowind à l’international. Les bâtiments de la gamme Gowind permettent une surveillance étendue de l’espace maritime et la détection automatique de comportements suspects. Celle-ci est réalisée grâce à la mise en réseau des communications entre les navires présents sur la zone et les centres à terre.

(1) OPV: offshore patrol vessel (navire de patrouille maritime).

Le Télégramme – 15 mars 2011

 


La réalisation de l’OPV Gowind (Offshore Patrol Vessel) se poursuit selon le planning sur le site DCNS de Lorient. La jonction du flotteur a été réalisée et la prochaine étape sera la mise à l’eau, au cours duprintemps. Une fois achevé, le patrouilleur hauturier sera mis à la disposition de la Marine nationale pendant trois ans.

Objectif: obtenir une qualification «éprouvée enopérations» qui conférera à DCNS  un atout sans équivalent pour lapromotion du Gowind à l’international. Long de 87m et doté d’une autonomie de 8.000 nautiques, il peut rester trois semaines en haute mer et atteindre une vitesse de 21 noeuds. Il est conçu pour accueillir un hélicoptère de combat et des drones. Armé par un équipage restreint de 30 hommes, il peut embarquer 30 passagers. Il permettra de surveiller l’étendue de l’espace maritime et la détection automatique de comportements suspects grâce à la mise en réseau des communications entre les navires présents sur zone et les centres à terre.

Le Télégramme – 15 mars 2011

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Mistral contract won’t be signed in the short run – Rosoboronexport

The import contract of two French Mistral class assault landing ships is being prepared up to the schedule, although such high-level deal cannot be closed at an early date, reports Rosoboronexport.

« This is a long, very long process », reported Interfax-AVN referring to Anatoly Isaikin, director general of FSUE Rosoboronexport.

He reminded the state contract signed between Rosoboronexport and Russian defense ministry provides procurement of two Mistrals.

Commenting reports that the Russian-French shipbuilding contract would be allegedly signed on March 15, 2011, Isaikin said: « Dates are conjectures. When hundreds of millions are at stake, such contracts need years of negotiations. It is ridiculous to expect that we would close such contract within several months ».

Anatoly Isaikin.

Anatoly Isaikin.

Speaking about details of the negotiation process, the head of Rosoboronexport particularly pointed out that the orderer – Russian defense ministry – should « first of all thoroughly determine specifications, and what exactly French partners are ready to transfer ».

As for him, this is the job of technical experts. The case has a legal side as well. Different countries have different legislation systems which not always match each other. « We’re inching towards the compromise in some matters and seek for some options. It is a careful and continuous work. Talks on the contract cost is a separate issue also needing time to reach mutually acceptable solutions », said Isaikin.

In particular, one should consider « dozens of items » while discussing the price. « Of course, the customer – in this particular case it is Russia – always wants to know how much each item costs and the general price pattern. We debate over every item one by one », Isaikin said.

As was previously reported, on Dec 24, 2010 Russia and France agreed about construction of two Mistral class assault landing ships in Saint-Nazaire (France), and other two – under license in Russia.

Standard displacement of Mistral class assault landing ship is 16,500 tons; full displacement is 21,300 tons; dock-load displacement is 32,300 tons; length is 199 meters; beam is 32 meters; draft is 6.2 meters; full speed is 18.8 knots; cruising range is up to 19,800 miles. The ship’s air wing includes 16 helicopters (8 landing and 8 combat ones); six of them can be simultaneously placed on the flight deck.

At present, French Navy has two Mistral class landing ships in inventory and builds the third one.

Unofficially, one ship costs about EUR 600 mln.

Text: Interfax-AVN

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Patrouilleur hauturier Gowind : DCNS achève l’assemblage du flotteur

Conformément au planning du programme, la réalisation de l’OPV[1] Gowind se poursuit au sein du centre DCNS de Lorient. La jonction du flotteur ayant été achevée à la fin de la semaine dernière, tous les efforts se concentrent désormais sur le prochain objectif : la mise à flot du navire au cours du printemps. Ce bâtiment est le premier de série d’une gamme conçue pour optimiser les outils de surveillance et d’intervention des marines et gardes-côtes.

[1] * OPV : Offshore Patrol Vessel


 

Les équipes de DCNS ont réalisé la semaine dernière les soudures qui relient la partie avant du navire au reste du flotteur, achevant ainsi l’opération de jonction.

L’intégration des différents systèmes se poursuit à bord du navire conformément au calendrier. La mise en place des pièces reliant les moteurs aux hélices et la pose des câbles de réseaux de l’avant vers l’arrière du patrouilleur représentent deux phases importantes dont la réalisation est déjà bien avancée. Courant avril débuteront les travaux de peinture de la coque du navire. Ces opérations se poursuivant au bon rythme, la mise à flot de l’OPV Gowind, premier patrouilleur hauturier construit par DCNS, interviendra donc au cours du printemps.

Construit sur fonds propres, mis à la disposition de la Marine nationale

La croissance de DCNS sur le marché fortement concurrentiel des navires armés de plus petit tonnage est conditionnée par des enjeux de performance. DCNS a donc fait évoluer ses méthodes de conception et de production pour la réalisation de ce navire. Le patrouilleur hauturier Gowind est réalisé au sein du centre DCNS de Lorient dans le cadre d’un chantier spécifique. Une équipe programme multidisciplinaire et polyvalente dispose d’une grande autonomie dans tous les domaines. Cette organisation permet de réaliser le navire dans un délai record – moins de 20 mois – entre la découpe de la première tôle et la mise à disposition de la Marine nationale fin 2011.

Une fois achevé, le patrouilleur hauturier Gowind sera en effet mis à la disposition de la Marine nationale pendant 3 ans, avec pour objectif d’obtenir une qualification « sea proven » (éprouvé en opérations), ce qui conférera à DCNS un atout sans équivalent pour la promotion de Gowind à l’international.

La Marine nationale pourra démontrer sur les théâtres d’opérations la pertinence et la valeur opérationnelle de ce patrouilleur hauturier Gowind pour des missions actuelles et émergentes : surveillance de zone, lutte contre la piraterie et le terrorisme, police des pêches, lutte contre les trafics de drogue, préservation de l’environnement, aide humanitaire, recherche et sauvetage en mer, sécurité maritime.

Mesurant 87 mètres, le patrouilleur hauturier Gowind a une autonomie de 8 000 milles nautiques. Il peut rester plus de 3 semaines en haute mer, atteindre une vitesse de 21 nœuds et accueillir un hélicoptère de combat et des drones. Il ne requiert qu’un équipage réduit de 30 personnes et peut transporter en plus une trentaine de passagers.

Les navires de la famille Gowind présentent d’importantes innovations au service des marines, des commandos et des gardes-côtes : la visibilité sur 360° depuis la passerelle, une mâture unique pour une couverture radar à 360°, la mise en œuvre discrète et en sécurité en moins de 5 minutes d’embarcations rapides, l’exploitation de drones aériens et de surface… Cette gamme de navires Gowind bénéficie également de l’expertise de DCNS dans les systèmes d’information et de commandement. Les bâtiments de la gamme Gowind permettent ainsi une surveillance étendue de l’espace maritime et la détection automatique de comportements suspects. Celle-ci est réalisée grâce à la mise en réseau des communications entre les navires présents sur la zone et les centres à terre.

Source : DCNS – 2011-03-14

Information reprise par Mer et Marine le 15 mars 2011


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Diagonales : Cracks et cancres

Trop bon, je ne résiste pas à reproduire cet édito de Jean-Jacques Salomon

Le PISA (Programme international pour le suivi des acquis des étudiants) est un dispositif d’évaluation des systèmes scolaires dans les pays de l’OCDE. Il s’appuie sur des tests de deux heures proposés, dans chaque pays, à des échantillons représentatifs d’élèves de 15 ans, en lecture, mathématiques et sciences. Pour 2010, la Finlande arrive première en sciences, et deuxième en mathématiques et en lecture, chaque fois derrière la Corée du sud. Les Etats-Unis occupent la 17ème place en sciences, la  27ème en mathématiques, et la 12ème en lecture. Ils figuraient en tête du palmarès il n’y a pas si longtemps. La France est en position intermédiaire.

Une enquête révèle que les enseignants américains du secondaire sont issus des 30% d’étudiants les moins bien notés à l’université. En Finlande, ils sont recrutés parmi les 10% les plus performants. L’idée fait son chemin, outre-Atlantique, qu’il pourrait y avoir une relation de cause à effet entre la qualité des professeurs et les résultats des élèves. Beaucoup, semble-t-il, en doutaient !

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Russia ready to pay 1.5 bln euros for Mistral contract – Defense Ministry

Russia estimates a contract with France on the construction of four Mistral class helicopter carriers for the Russian Navy to be worth at least 1.5 billion euros, First Deputy Defense Minister Vladimir Popovkin said.

Russia and France signed an intergovernmental agreement in January to jointly build two Mistral-class helicopter carriers at the STX shipyard in Saint-Nazaire, France. Another two are to be constructed later at the Admiralty Shipyards in St. Petersburg.

« The contract stipulates the purchase of two ships built by France’s DCSN and the licenses for construction of two additional ships in Russia for at least 1.5 bln euros, » Popovkin said in an interview with the Military-Industrial Courier publication.

The official reiterated that Russia would buy the ships with all the original navigational and other technical equipment, including the SENIT 9 naval tactical data system.

The design of the helicopter deck will be slightly changed to accommodate Russian helicopters, and the hull will be reinforced to allow the use of the ships in the Arctic, Popovkin said.

Meanwhile, Russia’s Kommersant business daily said on Thursday that last week’s contractual talks between Russian state-arms exporter Rosoboronexport and French DCSN company, which were attended by government officials from both countries, resulted in a deadlock.

The talks reached an impasse after France increased the total price tag from 980 mln euros to at least 1.15 bln euros for the first two ships to be built in France, the Kommersant newspaper said, citing sources close to the talks.

France is expected to put forward the final commercial proposal on March 15, but the price issue might demand a new political decision reached on the highest level of authority, which would throw the negotiations back to the start.

The design of the helicopter deck will be slightly changed to accommodate Russian helicopters, and the hull will be reinforced to allow the use of the ships in the Arctic

The design of the helicopter deck will be slightly changed to accommodate Russian helicopters, and the hull will be reinforced to allow the use of the ships in the Arctic

The dispute over the price tag is the result of « an unprofessional approach to the contract by the Russian Defense Ministry, » Kommersant says.

In December 2010, deputy chief of the Russian Navy, Vice Adm. Nikolai Borisov signed a protocol with France, which established the price of the contract at 1.15 bln euros. The price included the construction cost of two ships (980 mln euros), some unidentified logistics expenses (131 mln euros, and crew training expenses (39 mln euros).

Borisov had no authority to sign the document, and did it without consulting with Rosoboronexport and the Federal Service for Military-Technical Cooperation.

The French side now has a legal basis to increase the price of the contract.

In addition, Russia wants the price of the construction licenses and technical documentation to be included in the contract, while France insists they should be sold separately for an additional 90 mln euros.

Experts believe that the controversial issues of such a highly-publicized and politically-charged deal could be resolved only through a compromise between the Russian and French leaders.

A Mistral-class ship is capable of carrying 16 helicopters, four landing vessels, 70 armored vehicles, and 450 personnel.

Russia plans to deploy the first two Mistral ships in the Pacific to protect the four disputed Kuril Islands.

MOSCOW, March 3 (RIA Novosti)

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Ventes de Mistral : négociations dans l’impasse entre Paris et Moscou

Les négociations entre la France et la Russie concernant la vente de navires de guerre français de type Mistral sont dans l’impasse, en raison principalement d’un différend sur le prix de vente, a rapporté jeudi le quotidien russe Kommersant, citant des membres d’une délégation russe qui s’est rendue la semaine dernière à Paris pour évoquer ces questions. Selon le journal, la Russie serait prête à payer jusqu’à 980 millions d’euros pour deux Mistral, alors que la France table sur un prix minimum de 1,15 milliard d’euros.

Fin janvier, la France et la Russie ont signé à Saint-Nazaire un accord, très controversé, qui prévoit la fabrication de quatre navires de guerre français de type Mistral pour la marine russe, deux produits majoritairement en France et deux en Russie. Un précédent accord franco-russe, fin décembre, prévoyait la fabrication de deux bâtiments de projection et de commandement de type Mistral aux chantiers STX à Saint-Nazaire. Les deux autres exemplaires n’étaient qu’en option. Le montant de l’opération n’avait pas été communiqué, mais le coût unitaire du Mistral est évalué entre 500 et 700 millions d’euros.

Selon Roman Trotsenko, le patron de la holding russe des chantiers navals OSK, qui participe au projet, la signature du contrat ferme doit avoir lieu d’ici au 30 avril, avait rapporté Interfax. La fourniture à Moscou d’un tel navire est une première pour un pays de l’Alliance atlantique. Elle a suscité des critiques de Washington et des pays baltes, membres comme la France de l’OTAN, ainsi que de la Géorgie.

LEMONDE.FR avec AFP | 03.03.11 | 08h44 • Mis à jour le 03.03.11 | 09h05

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Mistral : la Russie dément toute impasse dans les négociations

Alors que la France fait une démonstration grandeur nature de son porte-avion Mistral envoyé aux larges des côtes libyennes pour – nous dit-on – assurer une mission humanitaire (l’évacuation d’ouvriers égyptiens bloqués à la frontière avec la Tunisie), la Russie rebondit sur le sujet.
Le porte-parole du premier ministre russe, Dmitri Peskov, a en effet démenti jeudi les informations de presse laissant entendre que les pourparlers entre la Russie et la France concernant la vente de porte-hélicoptères de classe Mistral étaient dans l’impasse.

Selon le porte-parole, si les négociations franco-russes ont certes pu buter sur « quelques problèmes », de telles difficultés seraient « naturelles » eu égard à l’envergure d’un tel projet.

Des propos qui interviennent alors que le quotidien russe Kommersant avait affirmé jeudi que les pourparlers étaient dans l’impasse, les deux parties ne parvenant pas à trouver un accord sur le prix final des navires. Le journal affirmant également que le prix pourrait atteindre un montant minium de 1,15 milliards d’euros, contre 980 millions prévus initialement.

Alors que le 24 décembre dernier, les autorités russes ont retenu le consortium formé par le groupe français DCNS, les chantiers STX et les chantiers navals russes OSK dans le cadre de l’achat de quatre bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral, une source proche des négociateurs avait indiqué que la construction du porte-hélicoptères sur les chantiers navals français coûterait à la Russie plus de 700 millions d’euros.

« Le coût du premier navire se chiffrera à 720 euros, alors que le deuxième coûtera 650 millions d’euros« , avait ainsi précisé l’interlocuteur de l’agence.
En guise de cadeau de Noël, le président russe Dmitri Medvedev avait annoncé à son homologue français Nicolas Sarkozy qu’au terme d’un appel d’offres sur la construction de porte-hélicoptères, Moscou avait retenu le consortium formé par les groupes industriels français et OSK.

Porte  hélicoptères Mistral

Porte hélicoptères Mistral

Pour rappel, l’offre du consortium prévoit dans un premier temps la construction en commun de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral, qui devrait être prolongée par la fabrication de deux unités supplémentaires.

 

Deux navires seront construits à Saint-Nazaire et deux autres sous licence en Russie.

 

Début décembre, le porte-parole de Matignon avait indiqué que la France considérait comme acquise la signature d’un contrat sur la vente d’un porte-hélicoptères français de classe Mistral à la Russie. Toutefois, Paris se proposait d’attendre les résultats de l’appel d’offres lancé en octobre dernier pour faire une annonce officielle.

 

Rappelons toutefois qu’en juin dernier, Vladimir Poutine avait déclaré à des média français que l’acquisition de navire de classe Mistral n’était envisageable qu’en cas de transfert de technologies. « Un porte-hélicoptères de ce type coûte dans les 300 millions d’euros. Pour nous, la transaction ne représente de l’intérêt que si elle est accompagnée d’un transfert de technologies. Afin que le secteur des constructions navales russes, militaires et civiles, ait de nouvelles impulsions pour son développement« , avait alors expliqué le premier ministre.

« Nous jugeons très importante la question suivante: qu’est-ce qui sera construit et en quelle quantité dans les entreprises russes ? » avait ajouté Vladimir Poutine.
Comparons également au passage le prix de 700 millions largement supérieur au prix initial annoncé par Vladimir Poutine. La différence pourrait être justifiée par la fourniture – controversée – « d’équipements complémentaires » dirons-nous poliment, le transfert de technologies pouvant être également valorisée.

 

En août 2009, l’Etat-major de la Marine russe avait d’ores et déjà annoncé que des négociations étaient en cours entre les experts russes et français sur l’achat par Moscou d’un porte-hélicoptères français Mistral . Le coût de la transaction serait de 300-400 millions d’euros, affirmait alors les sources proches du dossier.
Elément fondamental du cahier des charges : la Russie souhaite avant toute chose que le navire soit opérationnel dans les conditions climatiques froides. Autre point : « tous les systèmes de combat, les télécoms, les armements, les appareils volants doivent être de fabrication russe » affirmaient alors une source proche du dossier. Selon lui, ce porte-hélicoptères polyvalent pourrait intégrer les forces d’intervention rapide en cours de création en Russie.

Reste donc à savoir précisément si les dits porte-hélicoptères seront des coquilles vides ou des coquilles pleines …

 

Précisons toutefois que fin octobre, Pierre Legros, du groupe d’armement naval français DCNS avait indiqué à Ria Novosti que DCNS ne connaissait pas de limitations quant aux technologies qu’elle est en droit de transférer à la Russie.

« Ce sera un navire doté des mêmes systèmes que les navires de la Marine française. Il n’y a aucune restriction« , avait alors indiqué le dirigeant. Pierre Legros réagissait ainsi à certains médias internationaux affirmant que le porte-hélicoptères serait vendu à la Russie sans son système ultramoderne de direction de combat.

Sources : AFP, Ria Novosti, Usine nouvelle, Realpolitik

Par Elisabeth Studer le 03 mars 2011

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Du maille pour la mission Jeanne d’Arc ?

Avions et navire français pour évacuer des civils en Libye

PARIS (Reuters) – La France a décidé d’envoyer des avions et un bâtiment de la Marine nationale pour évacuer 5.000 personnes de Libye, a-t-on appris mercredi auprès du ministère des Affaires étrangères et de l’état-major des armées.

« Les armées vont engager dans cette mission un bâtiment de projection et de commandement », a déclaré le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Thierry Burkhard.

« Ce bâtiment va arriver en Méditerranée d’ici un à deux jours », a-t-il ajouté.

Le ministère des Affaires étrangères parle de son côté de « rotations de gros porteurs aériens et (d’) un bâtiment de la Marine nationale (qui) devraient permettre d’évacuer 5.000 personnes en une semaine ».

Elizabeth Pineau et Laure Bretton, édité par Yves Clarisse – Le Point – Reuters – Publié le 02/03/2011 à 13:04 – Modifié le 02/03/2011 à 13:05

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Le chiffrement asymétrique

Révolution par rapport au chiffrement symétrique : on peut se transmettre des messages chiffrés sans devoir préalablement s’échanger une clé secrète par un canal sécurisé

• conception théorique par Whitfield Diffie et Martin Hellman (1976)
• système le plus utilisé : RSA créé en 1977
• désormais utilisé partout : carte bancaire, sécurisation d’Internet, télévision cryptée, cartes d’identité électroniques…

  • Principe de base
  • Dans un cryptosystème asymétrique (ou cryptosystème à clés publiques), les clés existent par paires (le terme de bi-clés est également employé)

    On génère une paire de clefs et on décide arbitrairement de rendre publique une des clefs, l’autre est privée.

    Ce qui est chiffré avec une des clés ne peut être déchiffré que par l’autre clef. crypt(key1,crypt(key2,msg))=msg
    La connaissance d’une des clés ne permet pas de déduire l’autre.
    La clé publique peut être communiquée au travers d’un canal non sécurisé

    Confidentialité : on chiffre avec la clef publique du destinataire, seul le titulaire de la clef privée associée à la clef publique peut déchiffrer.
    Signature : on chiffre une empreinte du message avec la clef privée de l’émetteur. Cette empreinte peut être déchiffrée et recalculée par quiconque avec la clef publique de l’émetteur.

  • Analogies
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