Posted on 05 janvier 2012.
De Marin à Lapierre
20 ans et quelques milliers de bornes parcourues avec ce bon vieux Marin Muirwoods modèle 1992 kité LX. 🙂
Une vraie bête de somme ce vélo, acheté chez Mathieu Passion à Epinal; obligé de casser ma maigre tirelire d’étudiant de l’époque : 3 200 francs plus autant d’équipements. Il a fallu en donner des cours de maths à la jeunesse dorée spinalienne pour s’offrir ce bijou. Rien que la marque … tout un poème : MARIN ! Merci de prononcer Marine, comme la nationale, non pas la blonde, celle des bateaux gris et noirs.
Voici donc arrivée l’heure de la retraite pour ce fidèle compagnon qui m’a suivi partout des Vosges en Haute Savoie, de Gruissan à Belle-ile (convoyé en Petit Merlu svp), des forêts de Chinon à celle d’Eawy, des bords de l’Erdre au Golfe du Morbihan. Et il en aura bouffé du patin de frein, du pneu (6 arrière et seulement 2 avant), du dérailleur arrière (x4), de la chaine et de la cassette 7 vitesses. Mais pour le reste … une vraie 504 Pigeot, increvable ! Cadre léger, géométrie pour allure sportive/nerveuse, … bref du très bon, bien né dans les Rocky Moutains de l’Utah.
Mais cette longue route devait s’arrêter un jour car cela devenait très difficile de trouver les pièces de rechange. T’en as déjà vu des plateaux à dents irrégulières Shimano pour pédalier Deore LX ? Donc, la décision a été prise en décembre : inutile de changer câblerie, boîtier de pédalier et jeu de direction … la lettre au Père Noël s’imposait. Fort heureusement le bonhomme rouge à barbe blanche fut réceptif et dès le 17 décembre le petit nouveau fut livré à Lostihuel.
Mais entre le ski à Aussois, les fêtes et le boulot, il a fallu attendre ce beau jour du 5 janvier 2012 jour pour le baptême. Premiers tours de manivelles entre Lostihuel, Le Moulin de Tréguern, Le Peuh et Loqueltas. 15km en sous-bois parfois bien gras qui m’ont rappelé que l’interruption de pratique de VTT se paie cash. Ca faisait longtemps que je n’avais pas autant pleuré, salivé (sucré) et transpiré … beurkkk, de la vraie sueur même pas Canada Dry qui a le goût et l’odeur de tout ce que tu as bu les semaines précédentes et qui te fais comprendre tout le sens du slogan « Buvez, éliminez ! ». Bref, pas au top de la forme pour cette première alors que lundi les conclusions du rapport de visite d’aptitude à la base Fusco étaient formels : « Etat nominal irréprochable, un vrai mystère pour la science ».
On remettra donc ça sous peu pour plus de plaisir mais avec une semaine Lostihuel/Lorient/Paris/Lostihuel/Paris ce n’est pas facile.
Quelques détails sur le bébé : RAID 500 classique.