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Le BPC Dixmude passera par Brest au retour de la mission Jeanne d’Arc

Le BPC Dixmude

Le BPC Dixmude

Si, pour la première fois, les officiers-élèves de la Marine nationale ne quitteront pas Brest pour leur premier grand déploiement à la mer, leurs familles pourront les accueillir dans le port breton à leur retour. Le bâtiment de projection et de commandement Dixmude, ainsi que la frégate Georges Leygues, partiront de Toulon le 5 mars pour la mission Jeanne d’Arc. Et les deux navires achèveront leur déploiement à Brest fin juillet. A cette occasion, le BPC débarquera ses « OE », formés à l’Ecole navale de Lanvéoc-Poulmic. La tradition est donc respectée par la Marine nationale, qui s’est engagée à ce que la mission Jeanne d’Arc passe par la pointe Bretagne, au départ ou à l’arrivée.
Pour mémoire, cette mission remplace les campagnes d’application à la mer de l’ancien porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, désarmé en 2010. La nouvelle version est plus complète puisqu’il s’agit non seulement de former les officiers-élèves lors d’un déploiement de longue durée, mais également de le faire dans un cadre interarmées sur une mission opérationnelle. Ainsi, le BPC accueille un groupe tactique embarqué, avec des véhicules et soldats, ainsi qu’un détachement d’hélicoptères de l’armée de Terre. Contrairement à la Jeanne, cette force navale ne réalise pas de tour du monde mais est déployée dans l’arc de crise, principalement en mer Rouge et en océan Indien. Cette année, la flottille doit rentrer par l’Atlantique en contournant l’Afrique via le cap de Bonne Espérance.

Extrait de Mer&Marine du 13 janvier 2012

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La mission Jeanne d’Arc partira de Toulon début mars

Pas grand chose de neuf dans cet article si ce n’est la date de l’appareillage sans doute le 5 mars et les les grandes lignes du périple :

Le BPC Mistral et le Georges Leygues ont formé le groupe Jeanne d'Arc en 2010

Le BPC Mistral et le Georges Leygues ont formé le groupe Jeanne d'Arc en 2010

Pour sa troisième édition, la mission Jeanne d’Arc ne partira pas de Brest mais de Toulon. Cette année, la frégate Georges Leygues quittera la Bretagne en avance de phase pour gagner le Var et y retrouver le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude, avec lequel elle formera le groupe Jeanne d’Arc. Les deux bâtiments quitteront Toulon autour du 5 mars pour une mission de quatre mois et demi qui les conduira en Méditerranée orientale, en mer Rouge, en océan Indien et, via le cap de Bonne Espérance, en Atlantique, avant de revenir fin juillet en France.
A la fois groupe école et force de projection, les deux bâtiments embarqueront, en plus de leurs équipages, une grosse centaines d’officiers élèves français et étrangers, ainsi qu’un groupe tactique embarqué et des hélicoptères de l’armée de Terre.
On notera que ce départ de Toulon met fin aux grands appareillages brestois des bâtiments écoles de la Marine nationale. Une tradition qui avait été suivie en 2010 et 2011 durant les deux premières missions Jeanne d’Arc, succédant au désarmement du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, dernier grand bâtiment français dédié à la formation des officiers élèves de la flotte française.

Article Mer & Marine du 3 janvier 2011

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Mission Jeanne-d’Arc. Départ de Toulon en 2012

Mission Jeanne-d'Arc. Départ de Toulon en 2012. Brest n'est plus le port de départ naturel de la mission Jeanne-d'Arc. Les amoureux de la Jeanne s'apprêtaient pourtant à fêter le 100e anniversaire du premier départ de Brest. (Photo d'archives Le Télégramme)

Mission Jeanne-d'Arc. Départ de Toulon en 2012. Brest n'est plus le port de départ naturel de la mission Jeanne-d'Arc. Les amoureux de la Jeanne s'apprêtaient pourtant à fêter le 100e anniversaire du premier départ de Brest. (Photo d'archives Le Télégramme)

Brest perd un départ de tour du monde, et pas des moindres, puisque la mission Jeanne-d’Arc s’ébranlera,en mars2012,de Toulon. Il fallait s’y attendre.

 

Le précédent chef d’état-major de la Marine, Pierre-François Forissier, avait pourtant rappelé son attachement à la mission Jeanne-d’Arc, qui sert à l’ultime mise en situation des futurs officiers de Marine. Il avait rappelé l’importance symbolique de faire partir les élèves de Brest, à quelques encablures de leur école enracinée à Lanvéoc-Poulmic. Cela faisait presque 100 ans que les officiers-élèves partaient de Brest, près d’un siècle que les scènes touchantes sur les quais faisaient de Brest le port départ des plus belles circumnavigations militaires.

Logique comptable

Mais c’est vrai qu’en perdant le porte-hélicoptères en 2010 et en sollicitant les bâtiments de projection et de commandement (BPC) toulonnais, Brest s’imposait moins comme port de départ. Au-delà du symbole, faire remonter un navire de Toulon pour le faire repasser deux semaines plus tard au même endroit se justifie difficilement sur le plan comptable. La Marine avait pourtant effectué la manip’ l’année dernière en expliquant qu’un navire, quel que soit son trajet, est occupé à la mer de la même façon. Mais, cette année, la livraison du BPC Dixmude à la Marine, alors qu’il n’est toujours pas admis au service actif, bouscule les plans. Lenavire doit enchaîner une série de mises en situation et devra procéder à la qualification opérationnelle de l’équipage, avant de s’en aller. Ce n’est qu’à l’issue de cette campagneque le BPC sera admis auservice actif.

Un départ de moins

En faisant appel aux BPC toulonnais, la nouvelle n’est pas si étonnante que cela. Mais, pour la ville de Brest, la décision est dure à encaisser. En termes d’image et de rayonnement, le départ de la mission Jeanne-d’Arc est toujours un coup de projecteur valorisant, dans un contexte où la ville accentue ses efforts pour attirer les tourdumondistes de tout poil. Brest, ville de départ, fenêtre ouverte sur le monde! Avec ce départ de Toulon, le 5 mars, la mission Jeanne-d’Arc perd une partie de son âme. La frégate Georges-Leygues appareillera toujours de Brest, le 27 février, alors que le retour de la mission pour les deux navires est, pour le moment, prévu à Brest. On se souvient, l’année dernière, que les élèves avaient été débarqués à Toulon et que la mission s’était achevée à Brest sans marquer le coup.

Cent ans cette année

Que reste-t-il de la Jeanne-d’Arc et son esprit? Pour Jean-Jacques Messager, président des anciens marins de la Jeanne, le coup est dur mais les mots sont, comme d’habitude, des plus choisis. «C’était prévisible, en ces temps de restrictions budgétaires. Il faut une douzaine de jours pour faire l’aller-retour (avec trois jours de ravitaillement à Brest). Mais c’est dommage, alors que le premier départ de la Jeanne à Brest (le croiseur-cuirassé) a eu lieu en 1912, il y a pile 100 ans».

Article de Stéphane Jézéquel du 29 décembre 2011 – Le Telegramme

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Le BPC Dixmude et la FASM Georges Leygues formeront le groupe Jeanne d’Arc 2012

Arrivée du BPC Dixmude à Toulon le 13 juillet 2011 - © Marine nationale / JM Casanova

Arrivée du BPC Dixmude à Toulon le 13 juillet 2011 - © Marine nationale / JM Casanova

Partir loin, longtemps, en mission et en équipage, telle est la devise de la Mission Jeanne d’Arc 2012. Cette mission de formation constitue le premier déploiement de longue durée ainsi que le premier contact avec les opérations pour les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine. Cette formule de formation au sein du groupe Dixmude / Georges Leygues offre la possibilité aux officiers élèves de découvrir, dès leurs études, l’interarmées et l’amphibie qui sont deux des enjeux stratégiques majeurs de l’environnement actuel.

Après le Tonnerre et le Mistral , c’est au Dixmude de prendre la relève de ses aînés pour assurer la Mission Jeanne d’Arc, profitant ainsi d’un déploiement multifacettes gagnant-gagnant. En effet, la Mission Jeanne d’Arc 2012 est l’occasion idéale de réaliser les essais en eaux chaudes dans l’océan Indien et en Atlantique sud du Dixmude (la phase 2 de la vérification des capacités militaires) , d’entraîner le groupement tactique de l’armée de terre aux opérations amphibies, de participer aux opérations dans les zones de déploiement du groupe et évidemment de former les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine.

Le départ de la Mission Jeanne d’Arc est prévu début mars 2012, de Toulon.

Extrait du site Marine Nationale – Mise à jour : 20/12/2011 10:01

Frégate anti-sous-marine Type F 70 © Marine nationale - © Marine nationale

Frégate anti-sous-marine Type F 70 © Marine nationale - © Marine nationale

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Le groupe Jeanne d’Arc 2012 avec le Dixmude et le Georges-Leygues

L 9014 Dixmude

L 9014 Dixmude

Le BPC Dixmude et la FASM Georges Leygues formeront le groupe Jeanne d’Arc 2012 dont le départ est prévu début mars 2012, de Toulon. C’est ce qu’annonce la Marine nationale sur son site. La Royale précise que « la Mission Jeanne d’Arc 2012 est l’occasion idéale de réaliser les essais en eaux chaudes dans l’océan Indien et en Atlantique sud du Dixmude (la phase 2 de la vérification des capacités militaires), d’entraîner le groupement tactique de l’armée de terre aux opérations amphibies, de participer aux opérations dans les zones de déploiement du groupe et évidemment de former les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine.« 

 

L’an dernier, 135 éleves avaient embarqué sur le BPC Mistral. 2012 marquera la 3ème édition de la « mission Jeanne d’Arc » avec un BPC et une frégate d’accompagnement.

Extrait du blog « Lignes de Défense » de Philippe Chapleau

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Jeanne d’Arc fait une première infidélité à Brest

Pour la première fois en cent ans, le traditionnel départ n'aura pas lieu à Brest mais à Toulon.

Pour la première fois en cent ans, le traditionnel départ n'aura pas lieu à Brest mais à Toulon.

Le groupe école des officiers élèves de la Marine partira de Toulon en mars, à bord du BPC Dixmude et de la frégate Georges Leygues. Brest était le port de départ depuis 100 ans !

 

Le départ de la mission Jeanne d’Arc est prévu « début mars 2012, de Toulon », selon la Marine nationale. Il s’agit du stage d’application à la mer des futurs officiers de Marine. Tous les ans, ils sont environ 130 à embarquer ainsi aux côtés de marins et officiers aguerris, pour répéter les exercices de commandement des manœuvres. En 2012, pendant quatre mois et demi, ils navigueront en océan Indien et océan Atlantique sud.

«Question de bon sens»

Pour Brest, c’est un premier rendez-vous manqué. Depuis cent ans les départs de missions école Jeanne d’Arc se sont fait de Brest. Mais le navire Jeanne d’Arc est désarmé depuis 2010. Et c’est le BPC Dixmude, basé à Toulon, qui prend la relève. Conçu par DCNS et construit à Saint-Nazaire par STX, ce bâtiment de 200 mètres sera livré à la Marine début 2012. À Toulon depuis juillet, « il doit s’entraîner avant son départ et ne pourra pas remonter à Brest », explique la Marine nationale.

« C’était à prévoir », a déclaré Jean-Jacques Messager, président de l’association des anciens de la Jeanne. « On aurait préféré Brest. Mais c’est une question de bon sens aussi ».

Engagement moral de la Marine

Depuis deux ans, pour préserver les symboles, la Marine a gardé le nom Jeanne d’Arc pour le groupe école (le BPC et la frégate qui l’accompagne). Aussi, « le chef d’état-major de la Marine s’est engagé moralement à effectuer les départs ou arrivées à Brest », rappelle Marine Monjardé, officier de presse au Sirpa Marine. « Pour le symbole et le rayonnement économique, la Ville de Brest y tient beaucoup, répondait l’amiral Forissier au printemps dernier. L’École navale se trouve à Brest. Par ailleurs, la place est plus contrainte à Toulon pour les cérémonies familiales. » Les principaux élèves sont effectivement ceux de l’Ecole navale à Lanvéoc-Poulmic, même si le stage touche aussi quelques éléments de l’école du commissariat de Marine, de l’école d’administration des Affaires maritimes, de l’école du service de santé des Armées, de Saint-Cyr, et une dizaine d’étrangers.

Moins de familles sur les quais

Depuis les années 1960, ces départs et arrivées, reportés de la Penfeld à Lanninon n’étaient déjà plus visibles du grand public. Mais les familles des marins y assistaient par dizaines, donnant lieu à de larges couvertures médiatiques d’embrassades et de mouchoirs agités. Plusieurs ministres et présidents y ont participé. Sans la « vraie » Jeanne, l’intérêt s’est émoussé. Une centaine de personnes seulement étaient au départ en 2010. En 2011, il n’y a même pas eu de cérémonie de retour, les élèves ayant débarqué de façon anticipée à Toulon.

Toutefois, le lien n’est pas complètement rompu entre Brest et la Jeanne. Les missions économiques menées par les élus, chefs d’entreprises et universitaires perdurent depuis 1992, en profitant d’une escale du groupe école (Émirats arabes unis l’an dernier). Et la Marine l’assure : cette année, « le retour se fera à Brest, fin juillet ».

Plus de navire-école dédié

Un navire-école de la Marine existait à Brest depuis 1864. Jean Bart, Donawerth, Renommée, Flore, Iphigénie et Duguay-Trouin se sont succédé dans cette mission. Dès 1912, le stage, appelé « croisière » puis « campagne » s’est fait à bord d’un bâtiment nommé Jeanne d’Arc (1). D’abord sur un croiseur cuirassé, puis sur un croiseur-école et enfin sur le fameux porte-hélicoptères, désarmé en 2010. Économies obligent, alors que la dernière Jeanne était en fin de vie (46 campagnes !), la Marine a choisi qu’il n’y aurait plus de navire spécialement dédié à la formation, mais que le stage aurait lieu de façon tournante, sur un bâtiment opérationnel.

Des BPC basés à Toulon

Les Bâtiments de projection et de commandement (BPC), ont pris le relais de la Jeanne. Tonnerre en 2009, Mistral en 2010, ce sera le Dixmude en mars prochain. Tous basés dans le port méditerranéen.

Dès lors, même si la conserve, la frégate accompagnatrice du groupe école Georges Leygues, est encore basée à Brest, la ville a perdu un lien direct naturel avec ces grands voyages autour du monde. Les 180 familles de marins du BPC sont toulonnaises. Elles étaient 450 à Brest pour la Jeanne.

Depuis le départ des porte-avions dans les années 1970, la flotte de surface a glissé vers Toulon, laissant à Brest la spécialité des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE).

Plus de 700 personnes en mission

Le groupe école compte environ 130 élèves, deux équipages de 195 personnes sur le Georges Leygues et 180 personnes sur le BPC. L’an dernier, il avait embarqué environ 200 militaires de l’armée de terre pour des exercices interarmées.

Voir la vidéo du dernier retour à Brest de la Jeanne en 2010.

(1) L’Edgar Quinet a peu de temps pris le relais à la fin des années 1920. Et une coupure dans la formation a eu lieu pendant la seconde guerre mondiale.

 

Extrait de Ouest-France du mercredi 27 décembre 2011

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Revue de presse: Mission Jeanne d’Arc 2011

Zoom sur la mission Jeanne d’Arc 2011

 

Du 28 février 2011 à la mi-juillet 2011, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et la frégate anti-sous-marine Georges Leygues seront déployés en mission Jeanne d’Arc 2011. Cette mission opérationnelle permettra de former 135 officiers élèves en les exposant aux opérations et enjeux d’aujourd’hui.


Le BPC Mistral - © Marine nationale

Le BPC Mistral - © Marine nationale

Un groupe amphibie en mission de formation

Depuis 2010 et le retrait du service actif du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, l’école d’application des enseignes de vaisseau et des commissaires est liée au déploiement opérationnel d’un BPC et d’une frégate.

Conduite cette année par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues , la mission Jeanne d’Arc 2011 sera déployée dans un contexte interarmées et interalliés en océan Indien.

Cette mission de formation constitue le premier déploiement de longue durée ainsi que le premier contact avec les opérations pour les officiers élèves de l’École navale et de l’École des officiers du commissariat de la Marine.

Cette nouvelle formule de formation avec les BPC offre la possibilité aux officiers élèves de découvrir, dès leurs études, l’interarmées et l’amphibie qui sont deux des enjeux stratégiques majeurs de l’environnement actuel.

La frégate anti-sous-marine Georges Leygues - © Marine nationale

La FASM Georges Leygues - © Marine nat

Afin de perpétuer l’esprit forgé par le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc , les escales du groupe école poursuivront les mêmes objectifs de formation pour les jeunes officiers, notamment l’ouverture sur le monde, l’appréhension du rôle que joue la Marine dans le soutien de la diplomatie de défense, la prise de conscience des enjeux géostratégiques dans la zone de déploiement.

Carte de presentation de la mission

Carte de presentation de la mission

Premier déploiement des futurs officiers de Marine

Les élèves de 3ème année de l’École navale mais également les élèves commissaires, les élèves administrateurs des affaires maritimes, des médecins des armées en formation et des officiers élèves étrangers suivent cette formation à la mer.

La capacité à naviguer loin, longtemps et en équipage , constitue l’essence même du métier de marin. Avant d’exercer leurs futures responsabilités d’officier au sein des forces, cet apprentissage leur permettra de «larguer les amarres». Il s’agit pour les élèves d’acquérir une stature d’officier, grâce à la pratique du métier et à l’expérience positive de la prise de responsabilités.

Ainsi, pendant plusieurs mois en mer, leur activité sera imbriquée à la vie des bords, en participant à l’ensemble des tâches, afin d’apprendre leur métier de marin. Cette mission a également pour objectif de leur faire acquérir les compétences de chef militaire et d’homme de mer. Ils découvriront également l’importance de l’engagement maritime de la France dans le monde.

Les 135 officiers en formation participent pleinement à la mission. Cette pédagogie s’appuie sur un rythme de navigation soutenu, ainsi que sur l’enchaînement rapide d’entraînements interarmées et interalliés au sein du groupe amphibie, qui comporte un groupe tactique embarqué (GTE) de l’armée de Terre composé d’une unité de manœuvre blindée et de ses appuis, ainsi que d’une unité aéromobile.

La promotion 2011 en chiffres :

→ 135 élèves dont 25 femmes, issus de tous corps d’officiers participent à cette mission de formation :

  • 93 enseignes de vaisseau issus de l’Ecole navale ou recrutés sur titre (promotion 2008)
  • 12 commissaires élèves de la promotion « Delaborde » (2009-2011)
  • 5 administrateurs des affaires maritimes
  • 7 médecins des armées
  • 18 officiers élèves étrangers en provenance d’Allemagne, du Bénin, du Brésil, du Cameroun, de Corée du Sud, de Djibouti, d’Espagne, de Grande-Bretagne, du Koweït, du Liban, de Madagascar, de Malaisie, du Maroc, de Tunisie ou du Togo.

14 sous-lieutenants des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan embarqueront durant la première partie du déploiement de la Mission Jeanne d’Arc 2011.

Pour en savoir plus :

01/03/2011 – Sources : © Marine nationale


Officiers élèves : première fois sans la Jeanne d’Arc

 

Le Mistral quitte Brest cet après-midi. Un détachement du 3eme régiment d’infanterie de marine de Vannes a embarqué à bord samedi.

Activité intense, samedi au quai oblique de la base navale. L’équipage du Mistral, qui a accosté à 9 h, s’affaire à embarquer le matériel et les hommes d’un groupe tactique embarqué (GTE) du 3e Régiment d’infanterie de marine de Vannes composé de 206 hommes et 54 véhicules de tous types.Dans les entrailles du bâtiment de projection et de commandement (BPC), pas de pagaille. Jeeps, véhicules blindés légers, camions de logistique et de dépannage, char AMX Tout est rangé au centimètre près sur les deux ponts. Aucune place n’est perdue

Des hélicos aussi

« Le groupement tactique embarqué du 3e Rima servira à valider le nouveau concept d’entraînement amphibie, explique l’enseigne de vaisseau Romain Eivrard, chargé du bureau logistique. La Marine doit en effet s’adapter à l’évolution du contexte international, et aux conflits locaux qu’elle engendre. Les BPC de classe Mistral ont été conçus pour répondre à ces exigences.

Afin d’acheminer tout type de véhicule depuis le bâtiment à la mer, vers la terre (port, plage…), le radier du navire peut ainsi accueillir quatre chalands de transport de matériel. Deux de ses engins ont d’ailleurs été embarqués dans le Mistral, samedi. Plus un hélicoptère Alouette.

Et ce n’est pas fini. « Au large de Toulon, nous embarquerons aussi deux Gazelles et deux Puma, ainsi que le personnel de l’Aviation légère de l’armée de terre », souligne l’enseigne de vaisseau Marine Monjardé, conseiller communication de la Mission Jeanne d’Arc.

À la pointe

Une fois ces embarquements achevés, la campagne de formation débutera réellement. Le Mistral accomplira une série d’exercices « qui se dérouleront au fil du déploiement dans les pays que nous sommes amenés à visiter, poursuit Romain Eivrard. Les officiers élèves embarqués y participeront afin de s’adapter aux opérations amphibies ».

Cette première campagne sans la Jeanne d’Arc marque une vraie rupture pour la Marine. Finie, la formation des futurs officiers sur un navire dédié. Et les escales prestigieuses qui allaient avec. En temps normal, le Mistral est un navire opérationnel, avec toutes les contraintes que cela engendre. Mais aussi l’avantage, pour les élèves, de se confronter à un navire embarquant la toute dernière technologie

Trois points chauds

La promotion 2008 de l’École Navale et ses instructeurs ont embarqué le 6 février à Toulon. Elle est composée de 134 élèves dont 25 femmes, issus de tous les corps d’officiers, et 17 officiers élèves étrangers.

La campagne de formation les fera passer par trois points chauds : en mars et avril, en Méditerranée, la préparation opérationnelle du groupe amphibie ; en avril-juin, dans une zone de Djibouti à Singapour, soutien aux opérations de lutte contre le terrorisme, la coopération bilatérale ; et pour finir, participation à l’opération européenne de lutte contre la piraterie « Atalanta » dans le golfe d’Aden et dans le bassin somalien.

lundi 28 février 2011 – Ouest France


 

Mission Jeanne d’Arc. Mistral gagnant

 

Certains pleurent la Jeanne d’Arc pour le symbole et l’exotisme. Mais les 134 officiers de marine qui embarquent ce matin, à Brest, à bord du Mistral, sont loin de perdre au change.

La prochaine «mission Jeanne d’Arc» quittera Brest aujourd’hui, en début d’après-midi. Depuis que la Jeanne n’est plus, les imposants bâtiments de projection et de commandement (BPC) ont pris le relais de la formation des officiers de la marine (dans la troisième année de leur cursus de quatre ans à l’École navale). Ces BPC, le Mistral et le Tonnerre basés à Toulon, embarquent des moyens aéronautiques et amphibies sans commune mesure avec la vieille Jeanne. Ils œuvrent alternativement aux côtés de la frégate anti sous-marine GeorgesLeygues.

Mission Jeanne d'Arc. Mistral gagnant.

Mission Jeanne d'Arc. Mistral gagnant.

Plus dans l’action que dans la représentation

Véritable plate-forme de déploiement au long cours, le Mistral n’occupe, en revanche, plus de manière aussi lisible, son rôle d’ambassadeur. D’ailleurs, les tours du monde avec des escales clairement définies tout au long du périple, ont laissé leur place à des périodes d’opération dans de larges zones géographiques, autour des pays du golfe et en océan Indien. On ne part plus pour le «grand tour», pour ces chatoyantes escales qui ont fait la réputation de la Jeanne mais pour des missions de coopération et d’appui au sein de dispositifs militaires existants. Exit le rôle d’ambassadeur? Si les cocktails n’ont pas entièrement déserté le Mistral, les escales ne sont plus aussi scintillantes. On évoque, pour cette nouvelle campagne, des pauses techniques à Djibouti, à Abou Dhabi. D’autres, si possible, à Cochin et Singapour… si le programme le permet. En effet, les spectaculaires renversements politiques qui agitent le continent africain pourraient modifier le périple du navire à l’impressionnante capacité de déploiement, notamment hospitalière, ses 69 lits (extension possible à 100), ses deux salles d’opération et sa salle de radiologie.

Tout le confort moderne

La place et le confort des BPC contrastent avec les espaces très compartimentés d’une Jeanne conçue il y a un demi-siècle. L’intérieur de ces BPC répond à des normes civiles de construction et ressemble davantage à celui des navires de commerce plutôt qu’aux étriquées coques de combat. Les conditions sont idéales pour mettre en pratique et coordonner les différentes composantes embarquées. Groupe tactique de l’armée de terre (blindés et forces aéromobiles), forte composante médicale avec au moins sept médecins des armées, forces aéroportées et leur personnel d’entretien… en présence de douze commissaires élèves de la dernière promotion également formée à Lanvéoc. La grande polyvalence du BPC, couplée à ses puissants systèmes de communication et d’information, lui donne les mêmes capacités de travail qu’un poste de commandement terrestre. En plus des 134 élèves-officiers de cette nouvelle promotion, quinze lieutenants de Saint-Cyr embarquent à leurs côtés durant la première partie de ce déploiement. Le retour est programmé à Toulon, le 15juillet prochain.

28 février 2011 – Le Télégramme – Stéphane Jézéquel


 

Mission Jeanne d’Arc : le BPC Mistral à Brest samedi matin

 

Le Bâtiment de projection et de commandement Mistral est attendu samedi matin à Brest. Parti dimanche dernier de Toulon, ce gros navire porte-hélicoptères de 21 600 tonnes accostera au port militaire vers 9 h. Lundi, il quittera Brest accompagné de la frégate Georges Leygues pour quatre mois et demi de mission en direction de l’océan Indien. Les deux bâtiments embarqueront une centaine d’officiers élèves, qui réaliseront à cette occasion leur stage d’application à la mer. Le groupe Jeanne d’Arc comportera également des unités de l’armée de Terre (hommes, hélicoptères et véhicules), ce qui lui permettra, le cas échéant, de participer à différentes opérations. L’embarquement de ces éléments de l’armée de Terre se fera aujourd’hui. Comme son sister-ship, le Tonnerre, le BPC Mistral a été construit à l’arsenal de Brest.

Vendredi 25 février 2011 – Ouest France

Mistral et Tonerre

Mistral et Tonnerre

 

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Départ de la mission Jeanne d’Arc lundi 28 février

135 officiers-élèves de l’Ecole navale et de l’Ecole du commissariat partiront en mission Jeanne d’Arc lundi 28 février de Brest. Ils embarqueront à bord du porte-hélicoptères Mistral et de la frégate Georges-Leygues. Direction l’océan Indien. Il s’agira du premier déploiement de longue durée ainsi que du premier contact avec les opérations pour ces futurs cadres de la Marine nationale. Après le désarmement en 2010 de la Jeanne d’Arc, les bâtiments de projection et de commandement du type Mistral sont désormais chargés à tour de rôle d’assurer cette formation à la mer. 135 élèves dont 25 femmes et 18 officiers-élèves étrangers de 15 nationalités différentes participent à la mission qui s’achèvera en juillet.

135 élèves dont 25 femmes et 18 officiers-élèves étrangers de 15 nationalités différentes participent à la mission.Archives Marc Ollivier.

135 élèves dont 25 femmes et 18 officiers-élèves étrangers de 15 nationalités différentes participent à la mission.Archives Marc Ollivier.

Ouest-France 21 février 2012

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Revue de presse : départ de la Jeanne

Jeanne d'Arc et Georges Leygues

La Jeanne d'Arc et le transport de rade Néréide

La Jeanne et le Georges repartent en mission

par LV Thomas Letournel

Séance d'adieux

Séance d'adieux

Mardi 9 décembre en fin d’après-midi, à l’issue d’une cérémonie de départ présidée par l’amiral Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la Marine , le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et la frégate Georges Leygues ont appareillé de Brest devant les nombreuses familles et amis. Cap sur la mer Méditerranée, la mer Rouge puis l’océan Indien pour une 44ème mission tournée vers les opérations dans une zone où les risques impliquant les intérêts stratégiques de la France et de l’Europe sont particulièrement élevés. «Cette mission est d’autant plus pertinente qu’elle va s’accomplir dans un contexte opérationnel» explique le capitaine de vaisseau Hervé Bléjean, le commandant du Groupe École d’Application des Officiers de Marine (GEAOM). Des opérations, les 120 officiers élèves ne devraient pas en manquer en navigant dans les eaux tumultueuses du Golfe d’Aden et du Golfe Arabo-Persique, en franchissant les détroits d’Ormuz et de Malaka, en longeant les côtes somaliennes. «Pendant cinq mois, nos élèves vont pouvoir se frotter à la réalité des trafics illicites, de l’immigration clandestine, de la piraterie et même du terrorisme» ajoute le commandant. Une réalité qu’ils toucheront du doigt s’ils apportent leur soutien à la coalition Enduring Freedom ou participent à la mission Atalante. Cette opération navale militaire a été lancée le 8 décembre par le conseil de défense de l’Union Européenne pour lutter contre la piraterie au large de la Somalie. Pour sûr, la navigation sera agitée mais cela n’empêchera pas les officiers élèves d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles, d’accroître leur expérience du management et d’élargir leurs connaissances des zones stratégiques traversées.

Les mousses ont le sourire

Les mousses ont le sourire

Une fenêtre sur le monde

Plusieurs moments forts sont d’ores et déjà programmés. L’exercice European Cadet Training organisé entre les escales de Civitavecchia et Lisbonne sera probablement le plus intense. Neuf jours de mer et une sacrée responsabilité pour les élèves qui assureront seuls la conduite de la Jeanne d’arc et du Georges Leygues aux côtés de bâtiments européens et du porte-avions Charles de Gaulle accompagné du groupe aéronaval. Comment parler de moments forts sans évoquer quelques escales phare? Abu Dhabi notamment, où les officiers élèves pourront observer très concrètement la création de la future base navale française. Djakarta également, où la Jeanne servira de base avancée à une délégation de la communauté de Brest Métropole Océane en quête de partenariats avec les acteurs locaux. La Réunion enfin, où la Jeanne jouera aussi son rôle «d’aimant» avec le pôle mer Bretagne et l’association Louis Carlesimo dont l’objectif est d’apporter aux enfants victimes de maladies graves des moments d’évasion, de rêves et de bonheur à travers des voyages extraordinaires et des rencontres hors du commun. Des échanges, des rencontres improbables, des conférences d’ambassadeurs et de personnalités variées, …, c’est aussi ça la Jeanne. Une fenêtre ouverte sur le monde.

Le Georges Leygues

Le Georges Leygues

Un compagnon fidèle

On en viendrait presque à oublier le Georges Leygues, l’indispensable «conserve». Une frégate de lutte anti-sous-marine dotée d’équipements modernes et représentative de nombreux navires en service. Embarqués sur la frégate à tour de rôle, les officiers élèves pourront acquérir une vision globale des bâtiments de combat et découvrir un cadre d’emploi très proche de leur première affectation embarquée.

«Je souhaite à tous ces officiers élèves de vivre pleinement cette 44ème mission» déclare le commandant. «Qu’ils profitent de cette expérience unique pour développer leur personnalité et leurs propres exigences vis-à-vis d’eux mêmes. Ces cinq mois de mer doivent les conforter dans leur choix initiaux et les ancrer dans la réalité de la Marine.»

«Partir loin, longtemps, ensemble pour assurer la transformation des officiers élèves», la devise du GEAOM sera une nouvelle fois respectée. Nul doute qu’elle s’appliquera encore de longues années depuis la récente décision du chef d’état-major des armées d’effectuer les futures campagnes de formation des élèves-officiers à bord d’un BPC dès 2010.

Sur le bord de la Jeanne

Sur le bord de la Jeanne

Parcours GEAOM 2008-2009

Parcours GEAOM 2008-2009

(Source: Marine Nationale)


Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc quitte Brest pour son avant-dernière mission

par Jean Guisnel

e porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc part aujourd'hui pour sa traditionnelle croisière annuelle de formation des officiers-élèves ©MARCEL MOCHET / AFP

Le porte-hélicoptères R97 Jeanne d'Arc part aujourd'hui pour sa traditionnelle croisière annuelle de formation des officiers-élèves© MARCEL MOCHET / AFP

Le porte-hélicoptères R97Jeanne d’Arc, le navire école de la marine française, part aujourd’hui pour sa traditionnelle croisière annuelle de formation des officiers-élèves. Ils sont cette année 140, dont 20 étrangers. Belle mission, qui conduira ce navire pour six mois faire un grand tour de l’océan Indien. L’équipage de la Jeanne d’Arc et celui du Georges Leygues qui l’accompagne habituellement, passeront les réveillons en mer. Les belles escales, qui voient souvent les familles venir retrouver les personnels du bord pour quelques jours de détente, seront celles d’Abou Dhabi (15-20 janvier), Cochin (28 janvier au 2 février), Singapour (11 au 18 février), Djakarta (21 au 26 février), Aqaba (1er au 6 avril). À chaque fois, l’escale de la Jeanne d’Arc est mise à profit par les ambassades de France pour organiser des réceptions qui sont autant de petits événements diplomatico-mondains.
« La Jeanne » se sent la fibre humanitaire, et ne manque jamais d’effectuer quelques missions de bienfaisance, par exemple en livrant du matériel à des organisations non gouvernementales. Mais surtout, depuis quelques années, elle ne se déplace plus sans que des catastrophes diverses surviennent, qui la font détourner vers des zones de crise où ses moyens, notamment ses hélicoptères, se révèlent très utiles. En 2004, elle a ainsi participé à l’opération Carbet en Haïti. L’année suivante, c’est l’opération Béryx de soutien aux victimes du tsunami. Et en 2007, après une escale humanitaire à Madagascar, la Jeanne d’Arc arrive à point nommé pour participer à la récupération manu militari des otages du Ponant.

À part ça, la Jeanne d’Arc a dépassé l’âge canonique depuis un bon moment, puisqu’elle a été lancée en 1962… Surtout ces dernières années, son histoire tumulteuse a été marquée par de graves problèmes de santé, qui font que cette actuelle mission sera aussi l’avant-dernière, avant de partir à la casse. Non sans passer par la case désamiantage, qui ne sera pas simple ! Pour la remplacer, il fut un moment question de mettre sur cale un troisième bâtiment de projection et de commandement, voire de recourir à une solution humiliante (la location d’un ferry civil), ou de chercher à partager un navire avec une autre marine européenne. Finalement, la solution nationale est retenue, et ce sont les quatre navires qui se répartiront la mission à tour de rôle : le Mistral et le Tonnerre, la Foudre et le Siroco.

Publié le 09/12/2008 à 13:30 – Modifié le 09/12/2008 à 13:38 Le Point.fr


La Jeanne d’Arc appareille pour son avant dernière campagne

Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc ©François-Olivier Corman

Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc ©François-Olivier Corman

Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc appareille aujourd’hui, de Brest, pour sa 44ème et avant dernière campagne d’application des officiers de marine. Après avoir passé plus de quatre décennies à sillonner les mers du globe, le célèbre bâtiment tirera sa révérence en 2010, à l’âge de 46 ans. Constitué de la Jeanne d’Arc et de la frégate Georges Leygues, le groupe école de la Marine nationale prend la direction cette année de la mer Méditerranée, de l’océan Indien et de l’Asie, pour une mission dont la durée est d’environ 5 mois. Des escales à Tripoli, Djibouti, Abu Dhabi, Cochin, Singapour, Djakarta, La Réunion, Aqaba, Civitavecchia puis Lisbonne sont prévues, les deux bâtiments devant être de retour à Brest le 5 mai 2009.

Aux côtés des équipages, 120 officiers élèves sont embarqués, issus des écoles de formation initiale de la marine (Ecole navale et Ecole des officiers du commissariat de la marine) mais aussi de l’Ecole d’administration des affaires maritimes. Une vingtaine d’officiers élèves étrangers sont également présents, représentant des pays de l’Union européenne et du monde entier.
Quant à l’avenir du groupe école, la transition aura lieu en 2010 à l’occasion du passage de la formation dispensée à l’Ecole navale de 3 à 4 ans. Sur cette année scolaire, la Jeanne d’Arc réalisera une première campagne, la seconde étant menée à bien par un Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) ou un Transport de Chalands de Débarquement (TCD).

Mer&Marine 09/12/2008


La Jeanne d’Arc a appareillé de Brest pour son avant-dernière campagne

BREST (AFP) — Le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, navire-école de la Marine nationale, a appareillé mardi après-midi de Brest pour sa 44e et avant-dernière campagne, alors que la succession longtemps incertaine de ce navire emblématique semble désormais réglée.

La campagne annuelle de la « Jeanne » emmènera cette fois-ci les 121 élèves officiers de 4e année de l’Ecole navale jusqu’en Indonésie, en passant par la Méditerranée, la Mer Rouge, le Golfe persique et l’Océan Indien, avec notamment des escales à Tunis, Abou-Dhabi et Jakarta.

Sur le chemin du retour, le porte-hélicoptères et la frégate Georges Leygues qui l’accompagne participeront en Méditerranée à un exercice avec d’autres Marines européennes (espagnole, italienne, allemande, portugaise), après des escales notamment à la Réunion et à Djibouti.

La Jeanne d’Arc sera de retour à Brest le 5 mai 2009.

La cérémonie de départ, à laquelle étaient invitées, selon la tradition, les familles des marins, a été présidée par le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Pierre-François Forissier, qui a évoqué la succession – longtemps incertaine – de ce navire qui a formé tous les officiers de la Marine française depuis 1964.

Le vieux porte-hélicoptères cher au coeur des marins sera remplacé à partir de 2011 par un des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de la Marine, le Mistral ou le Tonnerre, a déclaré l’amiral Forissier lors d’un point presse. Il a évoqué également la possibilité de construire un troisième BPC dans le cadre d’un plan de relance envisagé à court terme par le gouvernement.

En attendant, la Marine fera « deux campagnes en 2010 », a-t-il expliqué: « une campagne avec la Jeanne, qui sera la dernière, avec les élèves de 4e année, et une avec le Mistral ou le Tonnerre pour les élèves de 3e année dans le cadre du nouveau système » de formation des officiers, calqué sur celui des grandes écoles.

La promotion 2008-2009 qui a embarqué sur la Jeanne compte 121 élèves officiers, dont douze femmes et 17 élèves étrangers venus de 13 pays.

Parmi ces derniers, figure l’enseigne de vaisseau Yves Sokamté, un officier camerounais de 24 ans. Titulaire d’un Deug de physique, le jeune élève-officier a été reçu parmi les quatre premiers étrangers au concours de l’Ecole navale qu’il a intégrée voici trois ans.

« Ce passage sur la Jeanne est un apport inestimable », a souligné Yves Sokamté qui s’est spécialisé dans l’artillerie.

Il envisage un commandement dès son retour au Cameroun, dont la Marine compte moins de 3.000 hommes pour une quinzaine de bâtiments, principalement des patrouilleurs chargés de la surveillance du golfe de Guinée.

Sur le pont d’envol, quelques familles sont réunies autour des matelots, officiers mariniers et élèves officiers.

Jean-Marie et Fabienne, les parents d’un tout jeune matelot breveté de 21 ans sont venus du Valenciennois pour dire au revoir à leur fils, Clément Capliez, qui effectue son deuxième voyage sur la Jeanne. Ils n’avaient pas pu assister au premier départ.

« C’est ce qu’il veut faire. Nous, on est très fiers », explique son père alors que sa mère, très émue par ce premier voyage à Brest, estime que le départ est « aussi difficile pour la mère que pour la femme du marin ».

(source: AFP)


mercredi 10 décembre 2008
La Jeanne d’Arc en route vers des mers chaudes

Le navire-école a quitté Brest hier après-midi pour la Méditerranée, puis l’océan Indien.Une avant-dernière campagne qui promet d’être formatrice.
Les marins et leurs familles se pressent dans les coursives de la Jeanne d’Arc. Le navire-école s’apprête à quitter le port militaire de Brest pour sa 44e et avant-dernière campagne. Comme d’habitude, il sera accompagné par sa « conserve », la frégate Georges Leygues.

A bord des deux bâtiments, plus de 800 marins dont 117 officiers élèves. Ces derniers parachèvent leur formation en partant en campagne sur la Jeanne d’Arc. Ce sont les futurs cadres de la Marine nationale.

« Le moral est bon », assure le « pacha » de la Jeanne et commandant du groupe école, le capitaine de vaisseau Hervé Bléjean. « Partir, durer, comprendre », tels sont les mots d’ordre de la mission. Cette année, le navire-école met le cap sur des zones « chaudes », la Méditerranée puis l’océan Indien.

Les escales prévues s’appellent Abou Dhabi, Cochin, Singapour ou encore Djakarta. Tripoli, en Libye, figurait aussi au programme. Mais des considérations diplomatiques ont amené le report de cette escale chez le colonel Kadhafi.

Atmosphèreopérationnelle

Au cours de sa carrière, la Jeanne d’Arc a connu des destinations plus « glamour ». L’an passé, par exemple, son équipage avait passé le Nouvel An à New York. Rien de tel cette année. Le réveillon de la Saint-Sylvestre, ce sera en mer. Avant d’arriver à Djibouti.

Bienvenue dans le métier de marin ! « Nous naviguerons dans une zone du monde consacrée comme stratégique par le Livre blanc sur la défense », souligne Hervé Bléjean.

Bab el Mandeb, Ormuz, Malacca… La Jeanne d’Arc passera par ces détroits qui sont autant de goulots d’étranglement du trafic maritime mondial. Des endroits dangereux, souvent infestés de pirates. « C’est là que les officiers élèves percevront le mieux l’atmosphère opérationnelle », se réjouit le commandant Bléjean.

Johann Pelé, 30 ans, fait partie de ces officiers élèves issus de l’École navale. Le jeune enseigne de vaisseau voit la Jeanne d’Arc comme « le marche-pied entre le domaine théorique et le milieu opérationnel ».

Plus tard, il envisage de devenir coordonnateur tactique à bord des avions radar Hawkeye embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle. Pour lui, devenir officier de Marine, c’est d’abord accéder à un « haut niveau de responsabilité ».

Les équipages ont travaillé dur pour mettre en condition les deux navires du groupe école, qui accusent le poids des années. Beaucoup d’entre eux sont de jeunes marins. Sur la Jeanne d’Arc, la moitié de l’équipage est composée de « pompons rouges ».

16 h 30. La Jeanne d’Arc largue les amarres. Voilà déjà trois quarts d’heure que le Georges-Leygues a appareillé.

Les deux navires seront de retour le 5 mai 2009 à Brest. Nul doute que les marins embarqués à leur bord auront vécu, une nouvelle fois, une sacrée aventure.

Olivier MÉLENNEC.

(source: Ouest France)


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